Divers

Wierer en froid avec son ancien entraîneur

Alors qu’elle vient de perdre son dossard jaune au profit de Tiril Eckhoff, l’italienne s’est récemment exprimée sur les relations tendues avec son ancien entraîneur de tir, désormais à la tête du tir… norvégien.

Digérer le départ d’un entraîneur pour une nation adverse n’est souvent pas une chose facile pour les biathlètes concernés. Cette situation avait tourmenté les bleus au printemps 2016 lorsque Siegried Mazet, alors entraîneur du tir français masculin, avait décidé de partir « coacher » l’ennemi intime norvégien. Amer, Martin Fourcade avait même déclaré : « En tant que sportif, je ne peux pas comprendre ce choix ». Aujourd’hui, la relation s’est apaisée entre les deux hommes.

© Agence Zoom

Ce n’est pas encore le cas entre Dorothea Wierer et l’ancien l’entraineur de tir italien, Patrick Oberegger. Parti à l’intersaison pour diriger le tir féminin norvégien, il s’est attiré les foudres de la transalpine comme elle l’a confié dernièrement au média norvégien NRK : « Nous n’avons plus de relations. Je n’ai plus besoin de lui parler. C’est fini. »

Un sentiment de trahison pour Wierer

Il est vrai que les conséquences sportives ont été immédiates pour les norvégiennes, et notamment Tiril Eckhoff, qui réalisent d’excellentes performances derrière la carabine depuis le début de la saison et qui concurrencent « Doro » pour le classement général. Mais c’est plus sur les conditions du départ que l’italienne en veut à son ex coach : « il n’a pas été honnête avec moi, donc pour moi, il vaut mieux couper tout contact. J’ai de nouveaux entraîneurs et de nouvelles choses à penser. »

© NTB scanpix

Alors que les deux protagonistes se sont croisés dans la zone mixte, suite au sprint féminin de Ruhpolding, sans se saluer, Patrick Oberegger a préféré calmer le jeu : « On ne parle pas ensemble, mais ça ne vient pas de mon côté. J’ai beaucoup de respect pour elle et le travail qu’elle fait, mais je me concentre uniquement sur la Norvège et les filles que je forme. »

Espérons que comme pour l’exemple français précédemment cité, le temps fera son affaire entre les deux italiens.

1 Commentaire

  • Pffff………….ce pognon qui pourri tout !
    Que l’on ne vienne pas me dire que c’est pour un nouveau « challenge », sans gros chèque, ils n’y iraient pas.