Comme son coéquipier Sebastian Samuelsson, Elvira Oeberg n’est pas du tout convaincue par les nouvelles règles officialisées par l’IBU cet été.
“Aucune marge de manœuvre”
Au cours du mois de juin, la fédération internationale de biathlon a annoncé de grands bouleversements pour la saison à venir. Nouveau barème de points, les Mondiaux plus comptabilisés dans les différents classements de la Coupe du Monde et la règle des deux plus mauvais résultats retirés en fin d’hiver est supprimée. L’IBU a donc décidé de tout changer, ou presque, pour l’entame de ce nouveau cycle olympique. Des nouvelles règles qui ne font pas l’unanimité chez les biathlètes. C’est notamment le cas en Scandinavie, où juste après cette officialisation, Sebastian Samuelsson et plusieurs Norvégiens ont exprimé leur mécontentement.
Ce dimanche au média SVT, c’est au tour de la numéro deux mondiale, Elvira Oeberg, d’être préoccupée par toutes ces modifications. La jeune suédoise est surtout inquiète de ne plus pouvoir s’appuyer sur la règle des deux plus mauvais résultats en fin de saison. Selon elle, cela pourrait avoir des répercussions pour les athlètes qui se battent pour le classement général de la Coupe du Monde…
“Cela ne vous laisse aucune marge de manœuvre. Vous espérez ne pas vous retrouver dans une situation où vous tombez malade, et que vous pouvez alors vous sentir obligé de prendre part à la course.”
“Je faisais partie de ceux qui étaient contre ces changements (65% des biathlètes étaient contre, ndlr), alors nous verrons comment cela se passe, mais je ne vois aucun point positif qui l’emporte sur les points négatifs.”
Malgré cela, Elvira Oeberg n’a pas changé d’objectif pour la saison à venir : devenir la meilleure biathlète de la planète. Pour détrôner Marte Olsbu Roeiseland, la championne olympique de relais travaille énormément derrière la carabine en cette intersaison.
Crédit photo : Kevin Voigt
