Denise Herrmann a décroché ce lundi son premier titre olympique de sa double carrière, entre le ski de fond et le biathlon. L’Allemande est sur son petit nuage.
SupHerrmann !
Quel exploit de Denise Herrmann ! À 33 ans, la biathlète allemande est devenue la deuxième sportive hivernale de son pays à remporter deux médailles olympiques dans deux disciplines différentes. Car oui, avant le biathlon, la toute nouvelle Reine du 15 kilomètres faisait ses armes dans le ski de fond. En 2014 lors des JO de Sotchi, elle avait glané le bronze sur le relais féminin.
Deux après, Denise Herrmann décidait de se tourner vers le biathlon. Elle ne mettra qu’une année pour devenir l’une des meilleures biathlètes de la planète. 12e puis 8e, elle bouclait la saison 2019-2020 au troisième rang mondial avec le petit globe du sprint en poche. Et c’est finalement sur un hiver où on sentait l’Allemande plafonner, voire même régresser, qu’elle sortit le grand jeu pour se parer du plus beau des métaux. Solide derrière la carabine, 19/20, la native de Schlema a fait le travail nécessaire en piste pour s’assurer le titre de l’individuel.
Dans la difficulté depuis plusieurs courses, Denise Herrmann tutoie désormais les sommets de l’Olympe. En larmes dans l’aire d’arrivée, la biathlète d’outre-Rhin était comblée après sa grande performance du jour…
« C’était un rêve, mais je ne pensais pas que cela suffirait pour obtenir l’or en individuel, Denise Herrmann en conférence de presse. C’est une course spéciale, la course traditionnelle du biathlon. Je me suis concentrée sur moi-même tout au long de la course. Dans le dernier tour, j’ai gardé un peu d’énergie. J’avais fait une très bonne course et c’était beaucoup plus difficile de skier à ce moment-là. J’ai essayé de faire du mieux que je pouvais aujourd’hui. À la fin, on ne sait jamais ce qui se passe. L’attente après la course était horrible et j’étais beaucoup plus nerveuse qu’avant la course. Que ce soit de l’or à la fin c’est incroyable ! »
« À certains moments, cela fonctionne bien et parfois je vais sur le tapis et je suis absente. Aujourd’hui, tout était présent. J’ai essayé de me concentrer sur chaque cible, pas sur le temps de tir. Je pense que j’étais vraiment lente, mais ce n’est pas important en individuel. Vous devez tirer proprement. Après l’erreur, je me suis dit, ‘détends-toi, détends-toi’, parce que la pression est là, mais ça a très bien marché. »
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Crédit photo : Kevin Voigt
