Entraîneur de l’équipe de France féminine, Fred Jean est un coach déçu après la performance collective très compliquée de ses athlètes sur le sprint.
Le constat est sans appel pour Fred Jean
Anaïs Bescond 9e, Julia Simon 29e, Justine Braisaz-Bouchet 48e et Anaïs Chevalier-Bouchet 68e, le sprint féminin ne s’est pas passé comme prévu pour l’équipe de France. Si « Nanass » sauve les honneurs, pour les autres filles, le 7,5 km a été un véritable calvaire. Double médaillée d’argent sur le début de ces Jeux Olympiques, Anaïs Chevalier-Bouchet ne sera même pas au départ de la poursuite dimanche.
Un résultat collectif très décevant qui agace forcément le coach de l’équipe de France féminine. Au micro de RMC, Fred Jean n’est pas allé par quatre chemins pour analyser la performance de ses biathlètes. Loin d’être abattu, il se projette à présent sur les courses de la deuxième semaine à Pékin…
« Ça a été très très compliqué, voire même la cata. Les Jeux ne sont pas terminés. On ne va pas vendre du rêve, dimanche pour la poursuite c’est mort. À part Nanass qu’on va mobiliser pour essayer de faire quelque chose. On va surtout essayer de les remobiliser pour leur dire qu’on n’a pas perdu la guerre et que les Jeux ne sont pas terminés. La semaine prochaine il y a un relais une mass-start. Ce sont des courses où on peut chercher de belles choses. Même si je suis le premier dégouté ce soir, je n’ai pas envie de rester sur ce sprint de mer**. »
« J’ai déjà envie de penser à la suite. Ok, on en a pris une bonne chaude comme on dit, une bonne branlée, une bonne branlée des familles même. Les Jeux ne sont pas terminés et on reste mobilisé sur la deuxième semaine pour aller chercher des médailles. »
- Pékin 2022 – Julia Simon : « Je n’ai rien pu faire, j’ai subi »
- Pékin 2022 – Anaïs Bescond : « J’ai envie de jouer »
Crédit photo : Kevin Voigt