Jeux Olympiques

JO 2030 : Martin Fourcade : « J’aurais adoré pouvoir vivre ça en tant qu’athlète »

Membre de la commission des athlètes du CIO, Martin Fourcade est revenu sur la candidature des Alpes françaises, désormais seule dans la course à l’organisation des jeux olympiques 2030.

« J’aurais adoré pouvoir vivre ça en tant qu’athlète »

Hier, la France a fait un très grand pas vers l’obtention des jeux olympiques 2030. En effet, le CIO a décidé de rentrer dans un dialogue ciblé avec la candidature des Alpes françaises, écartant les dossiers suédois et suisse. Sauf retournement de situation, les JO d’hiver dans sept ans ne devraient donc pas échapper à la France, soit, six ans après les JO d’été de Paris. Une grande annonce qui ravit l’athlète français le plus titré aux jeux olympiques, Martin Fourcade.

« C’est une grande joie, savoure le Catalan au micro de Ski Chrono. Je suis simplement heureux d’avoir contribué à ce dossier et convaincre le CIO qu’il puisse nous faire confiance. Je suis surtout heureux d’imaginer qu’une génération d’athlètes français va pouvoir regarder une échéance pas si lointaine avec des étoiles dans les yeux. C’est un immense honneur de pouvoir leur offrir ça. »

Martin Fourcade (FRA) – Jonathan NACKSTRAND / AFP

« J’ai eu la chance de vivre des Jeux incroyables en 2014 à Sotchi, mais c’était des Jeux qui, aujourd’hui, ne répondraient pas du tout aux attentes écologiques et sociales. Pouvoir contribuer à écrire cette nouvelle histoire, façonner un nouveau modèle auquel je crois profondément, c’est un très grand plaisir. »

« J’aurais adoré pouvoir vivre ça en tant qu’athlète. Je m’étais battu pour ça à Durban en 2011 pour les Jeux d’Annecy 2018… C’est pour cela que l’annonce d’aujourd’hui est d’autant plus appréciable. Ce sera un honneur pour chaque athlète français de rêver puis de participer à ces Jeux. »

Martin Fourcade (FRA) – Kevin Voigt / VOIGT

Impliqué dans les JO de Paris 2024 et pris actuellement par son spectacle jusqu’à la fin de l’hiver, Martin Fourcade ne sait pas encore s’il sera impliqué dans ce projet : « Très honnêtement, c’est une réflexion que je n’ai pas du tout menée aujourd’hui. Je ne peux pas nier qu’on me l’a fait remonter plusieurs fois. En tout cas, c’est une candidature que je soutiens plus que tout. Ce sera une continuité avec les Jeux de Paris 2024. Il pourra y avoir un transfert de compétences. L’engouement pour le sport pourra se prolonger pendant ces six années. »

Crédit photo : Kevin Voigt / VOIGT