Coupe du Monde

Kontiolahti – Émilien Jacquelin : « Je prends du plaisir »

Quatrième sur la poursuite de Kontiolahti, Émilien Jacquelin n’est pas passé loin de grimper sur le podium avec son coéquipier Quentin Fillon Maillet. Le Villardien s’est tout de même fait plaisir aujourd’hui .

Un week-end très positif pour Émilien Jacquelin

Après deux mois de compétition où son corps et sa tête ont été mis à rude épreuve, Émilien Jacquelin met fin à une étape de Kontiolahti plus qu’intéressante. S’il n’est pas monté sur le podium à titre individuel, le Villardien a retrouvé le plaisir de son sport, avec une forme au rendez-vous.

Sixième du sprint, il a pris la quatrième place de la poursuite ce dimanche derrière Quentin Fillon Maillet, Erik Lesser et Lukas Hofer. Ces deux derniers ont réussi à le lâcher dans les derniers instants…

« Ce genre d’arrivée ce n’est pas très favorable à des athlètes comme moi ou Christiansen, avoue le Français au micro de la chaîne l’Équipe. Je n’avais pas les ressources dans cette dernière bosse pour suivre Erik Lesser et Lukas Hofer. Après j’avais envie de prendre ces courses de cette manière-là. De jouer, de faire mon propre spectacle, faire ce que je sais faire. Je prends du plaisir là-dedans et puis on va dire qu’en termes de tir aussi ça me permet d’être sur un schéma qui est un peu plus à l’attaque, et donc naturel. »

Crédit photo : Kevin Voigt

Avant de se retrouver à la bataille avec l’Allemand et l’Italien, Émilien Jacquelin avait réussi à revenir sur Quentin Fillon Maillet à la mi-course. Les deux Français en tête à ce moment-là, le double champion du monde de la poursuite n’arriva pas à résister au numéro un mondial sur les tirs debout. Émilien Jacquelin a d’ailleurs salué la saison extraordinaire qu’est en train de réaliser son coéquipier…

« Aujourd’hui j’avais envie de le pousser un petit peu dans ses retranchements. Mais il a la confiance nécessaire en ce moment, il a ce sang-froid qui lui permet de rester dans ses standards, bravo. »

« Bien sûr, c’est incroyable ce qu’il fait. Je répète toujours la même chose mais il le mérite. C’est quelqu’un qui travaille énormément et ça ne m’étonne pas de le voir à ce niveau-là donc je ne sais pas s’il faut user de superlatifs pour dire ce qu’il fait. Il travaille pour ça. Ce serait lui manquer de respect de dire qu’à chaque fois c’est incroyable parce que non, il fait du Quentin. »

Sa quatrième place sur la poursuite lui permet de conforter sa deuxième place au général de la Coupe du Monde.

Crédit photo : Kevin Voigt