Premier relayeur norvégien du jour, Aleksander Fjeld Andersen a connu une sacrée mésaventure sur son tir debout. Le Scandinave a été « aidé » involontairement par le Suédois Peppe Femling pour abattre ses cibles. La confusion était totale.
Une mésaventure fatale pour le relais norvégien
Le relais norvégien a rapidement été mis hors course, contre son gré. Si ses leaders ne sont pas présents cette semaine à Ruhpolding, la nation scandinave avait tout de même aligné un quatuor compétitif, capable de jouer les premiers rôles. Mais le premier relayeur, Aleksander Fjeld Andersen, connaîtra un incident très rare.
Placé sur le tapis 18 pour son tir debout, les cibles du Norvégien tombaient sans même qu’il lâche une balle ! Dans le flou le plus total, on comprendra par la suite que c’était le Suédois Peppe Femling, installé juste à côté, qui avait involontairement visé ses cibles ! Une situation malheureuse, déstabilisant complètement Aleksander Fjeld Andersen, passant le relais à 2 minutes 36 de la tête de course.
Au micro de la NRK juste après sa course, Aleksander Fjeld Andersen est revenu sur sa mésaventure…
« C’est le moment le plus étrange que je n’ai jamais vécu. Je m’installe sur le tapis 18 et j’ai le Suédois à côté de moi. Je tire ma première balle et la cible tombe. Puis soudain, la cible numéro 2 tombe en même temps. Alors par réflexe, je me mets sur la troisième cible et je l’a fait tomber. Mais ensuite, les autre cibles continuent de tomber. Là je me rends compte que je vais me retrouver avec des balles en trop, alors je lève le bras. Rien ne se passe. Je lève à nouveau mon bras, et enfin on me fait signe en retour. Alors je pointe ma carabine au sol et laisse venir quelqu’un vers moi. Là on me relève mes cibles et je tire mes balles restantes. Je dis à l’officiel que j’ai tiré cinq fois et je lui demande ce que je dois faire. Il me dit de tirer mes trois balles de pioche en plus, car il restait des cibles debout. Alors je tire… Je pense que j’ai descendu au moins six cibles, minimum, si ce n’est pas sept ou huit. Et là, on me dit de faire deux tours de pénalité. Donc c’était très bizarre. J’ai fait exactement ce qu’on me dit, alors j’espère que nous aurons une réduction de temps pour ce qui s’est passé. Mais cela ruine toute la course de toute façon. »
Après de longues minutes de flottement, les Norvégiens auront bien une réduction de temps. Deux minutes en moins. Mais le mal était fait pour les Scandinaves qui termineront finalement à la 7e place, à 2 minutes des Russes.
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Crédit photo : Kevin Voigt
