Coupe du Monde

Kontiolahti – Anaïs Chevalier-Bouchet : « Frustrée par le dernier tir »

Cinquième hier sur le sprint, Anaïs Chevalier-Bouchet s’est de nouveau placée dans la cérémonie des fleurs de la poursuite de Kontiolahti. Une sixième place frustrante pour l’Iséroise.

Une cérémonie des fleurs frustrante

Après quelques courses difficiles, la vice-championne olympique de l’individuel semble reprendre des couleurs, avec deux top 6 en deux courses. Grâce à trois beaux tirs, et un ski rapide, elle est arrivée sur le dernier debout en compagnie de Denise Hermann pour jouer le podium de la poursuite. Malheureusement pour l’Iséroise, deux cibles non-blanchies ont fait voler ses espoirs en éclat.

Au micro de la chaîne l’Équipe, elle raconte son état d’esprit sur ce dernier tir décisif : « En arrivant sur le dernier tir pour jouer la victoire, je vous avoue que je n’ai pas pensé à la déstabiliser. J’étais vraiment concentrée sur mon tir. Je vois que Tiril a fait deux fautes. Il y a une ouverture, mais il faut mettre les balles quand même. J’ai voulu engager, mais sans faire n’importe quoi. Je ne pense pas avoir fait n’importe quoi, mais il m’en manque deux, et je suis déçue. Des opportunités comme ça, je m’en rends bien compte, dans une carrière, il n’y en a pas beaucoup, et je suis frustrée par ce dernier tir. J’avais les armes pour jouer sur la piste aujourd’hui, donc je suis déçue. »

Crédit photo : Kevin Voigt

L’Iséroise explique ne pas s’être reprise sur ce dernier tir : « Sur un dernier tir, quand ça joue la gagne, quand il y a de l’enjeu, je n’ai jamais réussi à me reprendre. C’est comme ça, ça se fait dans l’action, j’enchaîne. Si je commence à me reprendre, je commence à penser, et je ne pense pas que ça soit la bonne solution. Je sors la première parce que j’engage, mais la deuxième, elle me tombe un peu dessus. Je ne sais pas où sont mes balles, je ne sais même pas laquelle je loupe tellement je suis dans mon tir. Je ne sais pas si c’était la bonne stratégie d’en sortir. Peut-être, à voir. »

Anaïs Chevalier-Bouchet essaie cependant de tirer le positif malgré la déception : « Ce n’est pas ce que je voulais aujourd’hui, mais il y a du bon. C’est dur à dire, mais parfois, il faut savoir se contenter de ce qu’on fait, des belles choses. Il y a des belles choses aujourd’hui, mais je voulais plus. »

Crédit photo : Kevin Voigt