Jeux Olympiques

Pékin 2022 – Fin de saison pour Émilien Jacquelin ?

Seulement 22e de la mass-start aujourd’hui, Émilien Jacquelin s’interroge sur la suite de sa saison. Le Villardien met fin à une quinzaine olympique compliquée.

La fin du calvaire pour Émilien Jacquelin

Ce vendredi, Émilien Jacquelin a mis fin à son « calvaire des JO » . Si le tricolore repart de Pékin avec deux médailles d’argent en relais, sur les courses individuelles, il est resté dans la dynamique du mois de janvier. Très loin de sa forme éclatante de décembre et touché mentalement, le double champion du monde de la poursuite n’a pu s’inviter dans la course aux médailles.

Crédit photo : Kevin Voigt

Sur la course des Rois, toute dernière course de la quinzaine, Émilien Jacquelin a pris la 22e place. C’est pratiquement 4 minutes après Johannes Boe, paré d’or, qui n’est plus surprenant de voir sur le podium et reste donc une option sûre pour faire des paris sur le biathlon. Parti cinq fois sur l’anneau de pénalité, il n’avait de toute façon pas les armes en piste pour espérer quelque chose. Le Français est content de rentrer en France…

« J’ai fait deux fautes d’entrée, mais ça ne change pas le constat, je n’avais pas les armes qu’il fallait aujourd’hui, constatait Émilien Jacquelin à l’Équipe. Ça met fin au calvaire des JO. J’ai vraiment passé quinze jours compliqués, avec quelques rayons de soleil, les deux médailles en relais, mais je suis content de rentrer. Je vais descendre dans le sud, me louer une maison et faire du vélo, me changer les idées, loin du biathlon et du froid. J’ai besoin de souffler, je suis fier d’avoir donné mon maximum à chaque fois mais parfois, la volonté, ça ne suffit pas. »

Déjà la fin de saison ?

Et si la mass-start des JO de Pékin était la dernière course d’Émilien Jacquelin cet hiver ? Le champion français, deuxième au général de la Coupe du Monde, se pose en tout cas la question….

« Je me sens cramé autant physiquement que mentalement, c’est comme ça. Je ne sais pas comment me projeter. Poursuivre ma saison ? J’ai mis beaucoup d’énergie pour revenir, le corps et l’esprit vous font comprendre qu’il faut parfois ralentir la cadence. Je n’ai pas envie que la fin de la saison soit un supplice. »

Crédit photo : Kevin Voigt