Dans le dur physiquement et mentalement sur le mois de janvier en Coupe du Monde, Émilien Jacquelin débute ses Jeux Olympiques avec un état d’esprit très positif. Le Villardien a une première chance de médaille demain sur le relais mixte avec ses coéquipiers.
Retour en force et en forme d’Émilien Jacquelin ?
Auteur d’un premier mois de compétition remarquable, conclu par une victoire sur la mass-start du Grand Bornand, Émilien Jacquelin a connu un début d’année 2022 plus compliqué. Usé physiquement et mentalement, le double champion du monde de la poursuite n’avait plus les mêmes armes qu’en début d’hiver pour défendre le dossard jaune. En grande souffrance sur la piste, il a même pris la décision, en accord avec le staff, de ne pas être au départ des deux dernières courses d’Antholz, ultime rendez-vous avant les Jeux Olympiques de Pékin.
Pour Ouest France, Émilien Jacquelin est revenu sur ces dernières semaines difficiles : « C’est vrai qu’il y avait une méforme qui s’installait depuis le début du mois de janvier, où les courses s’enchaînaient, et je sentais que ma forme diminuait. C’était surtout d’un point de vue physique, d’un point de vue musculaire, donc c’est pour ça que j’ai décidé avec le coach de ne pas courir la mass-start d’Antholz pour essayer de refaire de la fraîcheur et bien travailler en vue des prochaines courses ».
Une première médaille dès demain ?
Une plus longue période de repos qui semble avoir été bénéfique pour Émilien Jacquelin qui « pense avoir bien récupéré ». Aujourd’hui, le Villardien est dans un état d’esprit conquérant : « Il n’y a plus qu’à y croire. Et à faire avec les armes que j’aurai ces prochains jours. Je ne vais pas trop me poser de questions et donner mon 100% du jour.”
Plus spécifiquement sur le relais mixte de demain, il poursuit : « Ça me tient vraiment à cœur de faire partie de ce relais mixte. C’est une immense fierté. On a un groupe avec une densité incroyable depuis maintenant quelques années. Donc faire partie de ce relais olympique, c’est une énorme fierté. J’y vais avec énormément de cœur et j’ai envie de bien faire ».
C’est vrai que cette équipe de France jouit d’un densité incroyable, au point de faire des déçus, notamment Anaïs Bescond. Depuis le début de la saison chez les hommes, trois athlètes ont été porteurs du dossard jaune. Il y avait donc une forte concurrence pour intégrer ce relais. Espérons désormais que cette formule choisie par Vincent Vittoz et Frédéric Jean soit la bonne pour ramener la médaille d’or comme il y a quatre ans.
Crédit photo : Kevin Voigt