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Aleksander Fjeld Andersen songe à arrêter

Écarté des groupes nationaux pour la préparation estivale au profit de biathlètes plus jeunes, Aleksander Fjeld Andersen pourrait prendre sa retraite.

Sorti par les plus jeunes

Il y a déjà quelques semaines que la fédération norvégienne a annoncé les différents groupes de préparation pour l’intersaison. Exclu de l’équipe première l’été dernier, Johannes Dale retrouve un groupe qu’il connaît bien. Avec le retour du biathlète de Loerenskog et l’éclosion des prometteurs Martin Uldal, Mats Oeverby et Johan-Olav Botn, ce sont donc Aleksander Fjeld Andersen et Sverre Dahlen Aspenes qui ont été écartés de l’équipe B.

Je dois admettre que cela a été un grand choc et que j’ai eu du mal à l’avaler, admet Aleksander Fjeld Andersen à NRK. Je ne l’avais pas vu venir et je n’y avais pas réfléchi avant la sélection. J’avais l’impression que c’était assez certain après Ostersund. Je ne pensais pas qu’un des jeunes me mettrait à la porte.”

Crédit photo : Manzoni/NordicFocus

“Cela fait quatre ans que je suis dans l’équipe et je n’ai pas beaucoup évolué. C’est un peu une punition d’aller à la Coupe du monde dès sa première année en tant que recrue, pour ainsi dire. J’aurais été assez bon pour presque toutes les autres nations. En fin de compte, le staff voulait faire de la place à des biathlètes plus jeunes. Endre Stroemsheim et Vebjoern Soerum étaient classés devant moi, et il n’y avait pas de place pour un autre biathlète plus âgé.”

Une concurrence de haut niveau

Une quatrième place au général IBU Cup et un solide top 6 sur la mass-start d’Ostersund en coupe du monde n’auront pas suffi à Aleksander Fjeld Andersen pour obtenir une place en équipe première.

Crédit photo : Manzoni/NordicFocus

“Les quatre années où j’ai fait partie de l’équipe B, j’ai généralement été le meilleur et j’ai fait partie de la discussion pour une place dans l’équipe A. C’est donc très dur d’être mis à l’écart. Il est difficile de ne pas penser que c’est quelque chose de personnel, parce qu’il est facile de penser que je ne suis pas assez bon.”

Après des discussions internes, afin de former les différents groupes d’entraînement en vue de la saison prochaine, Anders Oeverby, entraîneur du groupe B, a appris la nouvelle à Aleksander Fjeld Andersen.

“Il y a trois raisons pour lesquelles il n’a pas été sélectionné : le temps qu’il a passé dans l’équipe, le fait qu’il y a d’autres biathlètes intéressants qui n’ont pas encore eu leur chance et un peu de ce qu’une équipe B devrait être. C’est un équilibre que de trouver six biathlètes qui soient compétitifs pour la Coupe du Monde et les championnats du monde à court et à long terme. J’espère qu’il continuera à progresser. Rien ne serait mieux que de l’emmener en IBU Cup et de l’aider à se préparer pour l’hiver.”

Fin de carrière à 26 ans ?

Depuis l’annonce de sa non sélection dans les groupes nationaux, Aleksander Fjeld Andersen a longuement réfléchi à son avenir. Même s’il sait qu’il a les capacités de revenir au sein de l’équipe A, le jeune Norvégien garde dans un coin de sa tête l’éventualité d’une potentielle fin de carrière.

Il est difficile d’abandonner après avoir fait tant de sacrifices pendant de nombreuses années. J’ai une place dans une équipe de biathlon, mais je n’en avais pas vraiment envie. La motivation n’étant pas suffisante, j’essaie maintenant d’intégrer une équipe de ski de fond en tant que biathlète. Rien n’est encore fait, j’attends donc une réponse. Si cela ne se concrétise pas, je reprendrai probablement mes études. J’ai commencé un cursus en immobilier l’année dernière, je n’ai pas à me demander ce que je vais faire.

Crédit photo : Manzoni/NordicFocus

L’équipe que tente d’intégrer le jeune Norvégien est la Team Aker Dæhlie. Son directeur général, Knut Nystad, confirme que des discussions ont déjà été entamées avec le concerné.

Nous prenons cela très au sérieux et nous donnerons une réponse aussi bonne, claire et organisée que possible. Pour l’instant, nous ne sommes pas en mesure d’évaluer ce que cela implique. C’est pourquoi nous avons simplement dit que nous avions besoin d’un peu de temps.

Crédit photo : Manzoni/NordicFocus