Malgré deux fautes sur le tir couché, Émilien Jacquelin a réussi à intégrer la cérémonie des fleurs grâce à une forme à ski retrouvée. Le Villardien enchaîne après le relais d’hier.
De retour dans la cérémonie des fleurs
Emilien Jacquelin a certes fait une très belle course en décrochant une très belle sixième place, mais il pourra regretter un tir couché où il a failli à deux reprises. Il analyse au micro de la chaîne l’Équipe : « Lors des essais, il y avait un vent plus fort. Sur le couché, j’ai mis deux clics à gauche pour recréer les conditions de vent des réglages et lorsque je rate la première balle, je me suis dit que finalement ce n’était peut-être pas le bon choix donc j’ai enlevé ces clics. En fait, il s’agit de deux balles qui sont basses. J’ai essayé de faire ce que j’avais à faire et je suis content en tout cas de m’être accroché et de faire une belle course quand même ».
Une forme retrouvée
Après un mois de janvier compliqué, et des JO où il était très fatigué (aussi bien physiquement que mentalement), le dauphin de Quentin Fillon Maillet au général retrouve le premier temps de ski, de quoi être soulagé. « Je suis très content. C’est vrai que sur le mois de décembre j’avais fait pas mal de meilleurs temps de ski, donc retrouver la forme du mois de décembre, ça me fait vraiment plaisir par rapport à tous les moments compliqués dernièrement. J’ai bien fini aujourd’hui. C’est vrai que hier, c’était normal de moins bien finir, surtout que je m’étais fait bien plaisir dans le premier tour. Aujourd’hui, j’ai essayé de lisser l’effort et voilà ça paye donc c’est chouette.« .
Si le gros globe semble compliqué à aller chercher, Émilien Jacquelin reste dans le match pour remporter un petit globe, qui viendrait récompenser sa saison. Cependant, le Villardien ne veut pas se tromper, et souhaite simplement effectuer des bonnes courses sans se prendre la tête. « Le globe du sprint peut être un objectif de fin de saison. Encore une fois, il ne faut pas se tromper d’objectif, c’est à dire que le globe c’est seulement l’addition de toutes les courses de l’année et il n’y a pas de joker. C’est à dire qu’il faut d’abord faire le travail avant de penser au globe et encore une fois ça ne dépend pas que de moi, c’est à dire que si aujourd’hui Quentin (Fillon Maillet) faisait des fautes, ça engendrait un résultat différent pour ce petit globe. Donc pour moi, juste faire ce que je sais faire, essayer de donner mon maximum et on comptera à la fin ».
Crédit photo: Kevin Voigt
