Treizième à l’issue du sprint d’Ostersund, Anaïs Bescond est revenue sur la difficulté qu’est le tir en biathlon et est pleine d’espoir pour la suite de l’hiver.
Propos recueillis par la chaîne l’Équipe :
« Paulo (ndlr : Jean-Paul Giacchino) a souvent tendance à dire « une faute ça passe encore, la double non », je ne peux pas me le permettre. Et puis j’aimerais vraiment mettre en valeur le tir que je sais faire à l’entraînement. Je sais que ça fait des années que je dis ça et que c’est pourtant toujours aussi difficile. Mais si c’était si facile le tir ça se saurait. Ce n’est pas un exercice évident, ça à l’air derrière la caméra, mais ce n’est pas le cas. Donc aujourd’hui je suis contente. J’étais un petit peu désarçonnée car hier j’ai fait de beaux couché et quand j’ai sorti ma première balle aujourd’hui je me suis dit « oulah non ! », et en fait je me suis remise à mon affaire et j’ai fait ce qu’il fallait. Je suis contente d’avoir mis les neuf balles suivantes. »
« Hier après la course j’ai dit à plusieurs personnes qu’aujourd’hui on allait remettre les pendules à l’heure. Et c’est le cas ! J’en attendais pas moins de notre équipe de France car il y a vraiment du niveau, on a bien bossé. On a toutes les dents longues et à cœur de bien faire. Ce n’est que le début de saison, il y a encore énormément de choses à faire et à voir. La concurrence est là, mais il faut voir comment ça va évoluer. L’année dernière les Suédoises nous avaient atomisées à Kontiolahti et puis au cours de l’hiver il y en a deux ou trois que l’on n’a plus revues. Donc on va voir ce que ça va donner et j’ai hâte de voir la suite ! »
Crédit photo : Kevin Voigt