Toujours indécise sur la prolongation ou non de sa carrière après la prochaine saison, Dorothea Wierer s’attend à des Jeux de Pékin difficiles et sans saveur, à l’image de ceux de PyeongChang en 2018.
Se concentrer sur la saison à venir
Dans moins de deux mois, Dorothea Wierer sera au départ de sa douzième, et peut-être dernière saison de Coupe du Monde à Ostersund. À l’occasion du Festival du Sport de Trente, la double vainqueure du gros globe de cristal a répondu à un certain nombre de questions, concernant le prochain hiver et son avenir dans la discipline.
Un avenir toujours aussi flou pour l’intéressée qui préfère actuellement se concentrer à 100% sur la saison à venir. La championne italienne est consciente que c’est une décision importante à ne pas prendre à la légère…
« La retraite après les Jeux Olympiques de Pékin ? Je ne veux pas y penser, sinon je ne me focaliserais que sur ça. Je me dis que je dois continuer pendant encore 20 ans, parce que c’est un choix important et qu’ensuite la vie change complètement », a déclaré Dorothea Wierer, dans des propos repris par SportFace.
Pour la biathlète de 31 ans, il est donc difficile de se projeter. Surtout dans quatre ans avec des Jeux Olympiques à la maison…
« Il est difficile de dire si vieillir vous aide. Je ne sais pas si je suis sur le déclin. Peut-être que tu te sens bien mais que les autres vont plus vite. À 25 ans, je me demandais déjà : Comment des trentenaires peuvent-ils courir comme ça ? »
Des Jeux de Pékin sans saveur
En attendant une hypothétique participation aux JO de Milan Cortina 2026, Dorothea Wierer sera au départ des épreuves olympiques de Pékin en février prochain. Dans le top 5 mondial depuis six hivers, l’Italienne ne se voit pas se battre pour une médaille dans un stade où l’esprit olympique sera absent…
« Je ne pense pas que je me battrai pour une médaille. Dans les grands évènements j’ai souvent échoué. Les adversaires seront toujours les mêmes, Eckhoff, Oeberg, Chevalier. Et puis chaque année il y a toujours des jeunes qui sont très fortes. C’est la beauté du biathlon. »
Je m’attends à la même chose qu’à PyeongChang, où nous n’avons n’a pas ressenti l’esprit olympique, même si le souvenir de la médaille reste. À Sochi, en revanche, c’était très agréable, tant au niveau du cadre que de la chaleur du public. »
Crédit photo : Kevin Voigt