Plutôt discret ce week-end à Sjusjoen, Sturla Holm Laegreid n’est pas inquiet alors que la Coupe du Monde débute dans 12 jours.
Encore en rodage
À l’inverse de l’ouverture de la dernière saison, Sturla Holm Laegreid est attendu cet hiver ! Le numéro deux mondial était au départ des sélections norvégiennes de Sjusjoen le week-end dernier. S’il n’a pu se confronter une première fois à son coéquipier et rival Johannes Boe, forfait, le Scandinave a tout de même pu se jauger face à une adversaire de taille entre les meilleurs biathlètes du pays et les Français.
L’entame de ces deux journées de compétition a été plutôt compliquée. Dernier à s’élancer du portillon de départ sur le sprint, Sturla Holm Laegreid était en retrait sur les skis. Du retard pris en piste, il s’en rajoutera également en passant par l’anneau de pénalité, commentant une erreur au couché. À l’arrivée, le Norvégien ne franchissait la ligne d’arrivée qu’en vingtième position à 1 minute 10 de son compatriote Sivert Guttorm Bakken.
Le lendemain sur la mass-start, on le retrouvera aux avant-postes. Auteur d’un 20/20 derrière la carabine, il ressortait en tête du dernier tir. Un peu mieux physiquement, il n’arrivera tout de même pas à résister au retour fracassant de Tarjei Boe, mais aussi de Quentin Fillon Maillet et Émilien Jacquelin. Cinquième juste derrière son coéquipier Vetle Sjaastad Christiansen, Sturla Holm Laegreid s’est sans doute un peu rassuré dimanche. Pas encore en totale possession de ses moyens, le quadruple champion du monde à Pokljuka va mettre à profit ces prochains jours pour arriver dans les meilleures dispositions possibles à Ostersund.
“Hier j’étais mort, mais aujourd’hui j’ai ressuscité, déclarait hier Sturla Holm Laegreid après la mass-start. Je suis sur la bonne voie, tant au niveau de l’entrainement que de ma forme. Les choses semblent commencer à se mettre en place. Il y en a qui sont en meilleure forme que moi, et même si j’ai fait de mon mieux lors du dernier tour, malheureusement, il y en avait qui étaient plus forts que moi sur la fin.”
Crédit photo : Kevin Voigt