L’IBU durcit la réglementation du changement de nationalité

Le Congrès extraordinaire de l’Union internationale de biathlon a convenu le week-end dernier à Munich, de resserrer les règles pour le changement d’équipe nationale d’un athlète.

Cette nouvelle règle divise les athlètes en deux catégories : jusqu’à 23 ans et plus. Un biathlète qui n’a pas atteint cet âge ne peut pas représenter un nouveau pays si au moins deux ans ne se sont pas écoulés depuis sa dernière apparition dans son équipe nationale. Un biathlète de plus de 23 ans pourra courir pour une nouvelle équipe nationale s’il prouve qu’il est proche, convaincant et qu’il entretient des liens étroits avec le pays qu’il entend représenter. Une telle règle n’existait pas dans la version précédente de la constitution de l’organisation.

Toutefois, ces conditions peuvent être assouplies, voire annulées, si les fédérations nationales participant au changement sont en mesure de s’entendre. Dans de tels cas, le Comité exécutif de l’IBU aura le dernier mot sur la décision à prendre.

L’IBU a également décidé qu’un athlète ne pouvait changer de citoyenneté sportive qu’une seule fois. La seule exception à cette règle est que l’athlète a l’intention de retourner dans son ancien pays d’origine. Mais s’il a moins de 23 ans, il devra tout de même respecter ses deux années de « quarantaine ».

Olga Podchufarova dans l’attente

Une nouvelle règle qui fait écho au cas Olga Podchufarova. La russe de 27 ans annonçait il y a quelques semaines vouloir courir pour la Slovénie la saison prochaine. Problème, avec ce durcissement, elle devrait patienter une année supplémentaire pour rejoindre sa nouvelle sélection nationale, sauf si le Conseil exécutif approuve ce changement.

Crédit photo : IBU

Source de l’info : TACC