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La Norvège s’occupera du fartage chinois jusqu’aux JO de Pékin 2022

Après avoir recruté Ole Einar Bjørndalen, Darya Domracheva et plusieurs entraîneurs norvégiens dans ses rangs, la Chine continue sa collaboration avec la Norvège. Désormais, les techniciens de la nation scandinave farteront les skis chinois… et pas sans un beau pactole à la clé !

On peut dire que la Chine met vraiment toutes ses chances de son côté ! Alors qu’Ole Einar Bjørndalen et Darya Domracheva ont rejoint officiellement le clan chinois il y a quelques semaines en tant que dirigeants et coachs du biathlon chinois, un nouvel accord a été trouvé entre la Norvège et la Chine.

Jusqu’aux JO de Pékin 2022, les techniciens norvégiens s’occuperont à présent du fartage chinois ! Un sacré coup de pouce pour l’empire du milieu qui aura dorénavant l’une des meilleures glisses du plateau. Toutefois, la recette miracle sous les paires de skis ne sera pas partagée, et restera en Norvège.

Qu’est-ce-que la Norvège a à gagner dans tout ça ?

Évidemment, cette prestation ne se fera pas sans une grosse somme en retour. Un joli chèque (dont on ne connait pas le montant), qui va faire le plus grand bien à la Norvège sur le plan financier, après la perte de plusieurs gros sponsors ces dernières années.

Un accord qu’approuve Tarjei Bø : “Pour notre fédération qui cherchait de gros sponsors depuis longtemps, c’est une excellente nouvelle. Ça va très certainement renforcer notre équipe de fartage, et c’est sans doute l’un des principaux facteurs qui a conduit à cet accord. Je pense que cet accord va nous rendre encore plus fort face à la France, l’Allemagne et la Russie, qui sont nos principaux concurrents.”

Ole Einar Bjørndalen (à l’origine de ce deal) pense que la Chine pourra même se battre pour des médailles aux Jeux olympiques : “Jouer devant dès cette saison n’est pas envisageable, mais à l’approche des Jeux, je pense que nous aurons beaucoup d’opportunités.”

Si la Chine venait à battre la Norvège dans quelques années, il est certain que ce contrat en or serait remis en cause. Pari risqué pour les norges ?

Crédit photo : dpa