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Hanna Öberg : “Ce n’est pas optimal dans la lutte contre le dopage”

La star suédoise ainsi que ses coéquipiers s’inquiètent de la diminution des contrôles antidopage ces derniers mois due à la crise de coronavirus.

Les chiffres parlent d’eux mêmes. Entre mars et mai 2019, 515 biathlètes ont été contrôlés contre 146 en 2020. Soit seulement 30% des tests effectués d’après une étude réalisée par le média norvégien NRK.

Une nette diminution due en très grande partie à la pandémie mondiale de coronavirus. Une situation qui inquiète en Scandinavie, et plus précisément en Suède avec Hanna Öberg qui voit d’un mauvais œil cette baisse significative des contrôles.

“Il y a eu très peu de tests et je comprends pourquoi puisque le monde médical a eu beaucoup à faire et c’est souvent le personnel soignant qui nous fait les tests. Mais ce n’est pas une bonne chose quand on sait que les concurrents ne sont pas testés non plus”, s’est-elle exprimée pour Aftonbladet.

Je dois avoir confiance que cela fonctionne et que si quelqu’un a triché pendant cette période, cela sera découvert. Mais ce n’est pas optimal dans la lutte contre le dopage.”

Même son de cloche pour sa nouvelle partenaire d’entraînement Stina Nilsson qui a été testée à deux reprises durant le printemps.

“Il y a eu moins de tests que d’habitude, j’ai été testée deux fois au printemps. Mais j’étais tellement contente et fière car c’est l’IBU qui m’a testée. Je me suis dit “oh ils s’en soucient”, et une fois RF (ndlr : Confédération suédoise des sports) m’a testée.

“Cela nous inquiète, j’en ai parlé à une fille de l’équipe. On ne sait pas très bien ce que font les autres biathlètes et ce n’est pas bien.”

Pourtant très engagé dans la lutte antidopage, la diminution des tests n’inquiète pas plus que ça le champion olympique Sebastian Samuelsson.

“Je n’ai pas spécialement d’avis, je pense que peu importe, il faut faire des tests. Mais je pars du principe que les biathlètes sont testés équitablement.”

“J’ai été testé une fois tous les trois mois, je pense. Le problème est que ce n’est pas parce que vous êtes testé que vous vous faites prendre. De nombreux tests sont nécessaires et au bon moment. Je ne suis pas plus inquiet maintenant qu’avant, mais les tests doivent être plus performants et plus nombreux.”

Crédit photo : IBU