À quatre mois du début d’un hiver très important, Dorothea Wierer ne sait toujours pas si elle poursuivra sa carrière après les Jeux de Pékin.
Il ne manque que l’or olympique
La grande majorité des biathlètes s’entraînent cet été avec une chose bien précise en tête : briller à l’occasion des Jeux Olympiques de Pékin. Du 5 au 19 février 2022, la planète du biathlon sera tournée vers la Chine où les athlètes se disputeront les médailles olympiques. De belles batailles en perspective pour finir sur les trois premières marches du podium, dont voudra prendre part Dorothea Wierer.
À 31 ans, l’Italienne a presque tout gagné. Double vainqueure du général de la Coupe du Monde entre 2019 et 2020, triple championne du monde, propriétaire de quatre petits globes et de douze victoires individuelles, il ne lui manque plus que l’or olympique pour couronner son immense carrière. Médaillée de bronze avec le relais mixte italien en 2014 et 2018, Dorothea Wierer rêve de remonter sur un podium olympique dans quelques mois. Mais la mission s’annonce difficile, comme elle le confie à Fondo Italia…
« Les Jeux Olympiques sont un événement spécial parce que seules les médailles comptent. On va courir dans un endroit très spécial, où il y aura beaucoup de vent et de froid, alors j’essaie de bien m’entraîner et nous verrons comment cela se passe. Bien sûr, j’aimerais gagner une médaille, mais ce n’est pas une obsession. Au final, tout le monde veut être sur le podium, mais il n’y a de place que pour trois. Je sais que ce sera difficile. »
Stop ou encore après les Jeux ?
Des Jeux Olympiques de Pékin qui seront très probablement ses derniers, comme elle l’avait confié fin avril. Mais la saison 2021-2022 sera-t-elle également sa dernière sur le circuit mondial ? Dorothea Wierer maintient encore le flou sur son avenir. Aujourd’hui, l’Italienne veut rester pleinement concentrée sur les échéances importantes à venir, sans se soucier de son futur…
« Je ne sais pas combien de temps je vais continuer. En fin de compte, j’ai décidé de penser comme si j’allais continuer pendant encore dix ans, parce qu’aujourd’hui je ne veux pas trop penser au moment où cela va se terminer. Sinon, je risquerais de ne pas me concentrer suffisamment sur le présent. Disons-le ainsi : peut-être qu’en 2030, j’aurai arrêté. »
Crédit photo : Kevin Voigt