Coupe du Monde

Simon Fourcade : « Une fierté et un honneur »

Simon Fourcade, nommé pour remplacer Vincent Vittoz à la tête de l’équipe de France masculine, est fier d’avoir été promu au sein du staff tricolore.

Une promotion venue plus tôt qu’attendue

En place depuis plusieurs hivers avec les jeunes/juniors de l’équipe de France, Simon Fourcade n’avait pas comme objectif à court terme de prendre les commandes du groupe A. Pour lui, la route semblait barrée jusqu’à la prochaine olympiade et l’Isérois d’adoption se projetait d’abord sur un futur avec le groupe B.

« Vers la fin de saison, je m’étais projeté pour monter en IBU Cup. La Coupe du monde, pour moi, ce n’était pas avant 2026. Quand j’ai vu comme ça s’est passé avec Vincent Vittoz et Patrick Favre, ce que je regrette, je me suis dit que ça pouvait être une opportunité. On n’était pas 36 en France à pouvoir prendre ce poste. Je me suis mis en tête que je pouvais être choisi  » , a déclaré le Villardien à Ski Chrono.

Crédit photo : Hugo Rivail

L’ex-biathlète va donc prendre les rênes d’un groupe qu’il connaît bien. En effet, Simon Fourcade a côtoyé une partie du groupe lors de ses dernières années en tant que sportif de haut-niveau et a entraîné les plus jeunes du groupe lors de leurs passages dans les catégories inférieures.

« Je connais bien les cadres qui ont été des coéquipiers. Ce sont même devenus des amis. Mais je ne vais pas tout mélanger. C’est une des premières choses que je vais leur dire. Quand j’aurais quelque chose à dire, je ne me gênerai pas. Les plus jeunes (Éric Perrot, Oscar Lombardot, Émilien Claude, ndlr), je les connais aussi pour les avoir coachés. Je veux restaurer la communication et instaurer des relations fluides. On va tout faire pour ce que ça marche avec les Jeux olympiques 2026 comme point d’orgue.  »

Crédit photo : NordicFocus

Un choix porté par les principaux concernés

S’il se doutait d’être dans une short-list pour être nommé à la tête de l’équipe de France masculine, Simon Fourcade se dit très reconnaissant que son nom ait été proposé par les biathlètes eux-mêmes.

« C’est une fierté et un honneur. C’est aussi un sacré challenge. La plus grande reconnaissance est que mon nom ait été avancé par les athlètes. C’est très important à mes yeux. Je suis aussi reconnaissant auprès de la fédération qui me fait confiance. »

Crédit photo : Zanda Stabiņa