Vingtième avec cinq erreurs, Quentin Fillon Maillet, leader du général, a vécu une entame compliquée à Antholz.
Propos recueillis par la chaîne l’Équipe :
« Toute la course ça allait, mais le deuxième tir, ça a vraiment été difficile. On a réglé sans vent et sur la course je me suis retrouvé avec des rafales, impossible de savoir s’il fallait que je fasse des réglages. Pas de solution à ce moment-là et ça a été vraiment frustrant. Ça coûte vraiment cher, d’autant plus que le ski était correct, les debout aussi. Avec deux fautes ça pouvait jouer, il y a peut-être des erreurs de ma part aussi, il faut que j’en discute avec Patrick Favre. Incompréhensible ce tir, j’ai essayé de poser les choses et ça ne passait pas quand même.«
« Les deux fautes sur le premier et le dernier tir sont des fautes de ma part, ce n’est pas dû au vent. Sur le troisième tir il y a eu des incompréhensions par rapport au vent, la tendance était trop imprécise pour régler la carabine. J’ai tiré et ce n’est pas passé ! Je ne comprends pas trop, car j’ai essayé de poser le tir et de faire les choses correctement. Là j’ai vu qu’il y avait quatre balles plein centre sur le premier tir, je me suis dit qu’il fallait que je pose mon tir, que je tienne ma visée. Des points techniques que j’avais dans la tête, et finalement ce n’est pas du tout passé. Donc c’est frustrant, car il y avait des bonnes choses aujourd’hui, troisième temps de ski. »
« Nous on enchaîne les courses depuis maintenant trois semaines, les Norvégiens ont eu le temps de rentrer, de se reposer ou de se re-préparer. Je ne suis pas inquiet du temps de ski, aujourd’hui je ne perds pas la course sur le ski, mais bien sur le tir. Avec cinq fautes c’est beaucoup trop sur une course individuelle. »
Crédit photo : Kevin Voigt