Coupe du Monde

Kontiolahti – Justine Braisaz-Bouchet : « Je suis dégoutée »

Disqualifiant le relais français suite à une erreur technique sur le pas de tir, Justine Braisaz-Bouchet est évidemment très déçue de sa faute qui coûte le globe à la France.

Une erreur qui coûte cher

Sixièmes à l’arrivée, les Bleues ont finalement été disqualifiées. La raison ? Troisième relayeuse, Justine Braisaz-Bouchet a enclenché un chargeur de réserve pour tirer ses balles de pioche au debout, ce qui est interdit par le règlement. Une faute technique aux lourdes conséquences puisque l’équipe de France perd le globe du relais qui leur était pourtant promis.

Crédit photo : Kevin Voigt

Au micro de la chaîne l’Équipe après la course, la Savoyarde était dépitée…

« En fait, on a le droit à trois balles de pioche par tir. J’en avais six sur ma carabine sauf que j’en ai perdue une en extrayant une de mes trois balles sur le couché. Elle est tombée dans la fosse, je n’ai pas pu la récupérer. Donc sur les trois balles de pioche que j’ai utilisées sur le debout, j’ai engagé un chargeur et je l’ai retiré donc il n’y avait pas de faute de sécurité, mais ce n’est pas dans la règle donc je n’ai pas le droit de faire ça. Je ne le savais pas. Enfin, maintenant ça me paraît vraiment logique. Mais dans le feu de l’action, j’ai juste voulu gratter du temps. Donc on est disqualifiées, en plus on est sixièmes (ndlr : suffisant pour le globe) ! Je suis dégoûtée, je suis vraiment, vraiment désolée parce qu’on aurait pu remporter le globe du relais et par ma faute, ce n’est pas le cas. Il aurait fallu sortir une balle du chargeur et la mettre dans le canon manuellement ». 

Avant le passage de Justine Braisaz-Bouchet, Anaïs Chevalier-Bouchet avait également vécu un calvaire, deux tours sur le tir couché. Le globe a finalement été remporté par la Suède. Journée cauchemardesque.

Crédit photo : Kevin Voigt