Invitée sur notre podcast quelques jours avant le début de la saison, Océane Michelon est revenue sur sa première préparation au sein de l’équipe de France A.
L’arrivée d’Océane Michelon “dans un groupe hyper accueillant”
À la suite d’une dernière saison réussie (vainqueure du classement général IBU Cup, ses premières courses sur la coupe du monde, médaillée sur les championnats d’Europe,…), Océane Michelon a rejoint officiellement les rangs de l’équipe de France A cet été. Elle débutera d’ailleurs le prochain hiver sur les deux premières étapes de la coupe du monde, au minimum.
La Savoyarde de 22 ans s’est entraînée ces derniers mois en compagnie de Julia Simon, Justine Braisaz-Bouchet, Lou Jeanmonnot, Sophie Chauveau, Gilonne Guigonnat et Jeanne Richard, également nouvelle dans le groupe. Un changement d’équipe très bien vécu par la Savoyarde de 22 ans qui avait déjà pris la température en début d’année sur les étapes d’Oberhof et de Ruhpolding : “Trop cool (son intégration, ndlr) ! On arrive dans un groupe hyper accueillant, tout dans la légèreté. Cyril (Burdet) nous a dit dans les premières réunions de la préparation : « actuellement on est la meilleure équipe mondiale ». Quand on te dit ça, tu te dis : « ah ouais quand même ». On a posé le cadre, et de l’avoir posé dès le début ça a permis à chacune de prendre ses repères, sa place.
Les filles ont continué leur train-train, moi je me suis cherchée un peu sur le début. Et après, petit à petit, ça s’est fait tout seul, avec des coachs avec qui c’est super facile de discuter de tout, d’aborder tous les sujets et qui ont des connaissances de dingue. Des filles aussi qui ont beaucoup d’expérience. C’était que du bonheur, ça s’est super bien passé.”
Une première préparation dans le groupe A qui se fait déjà ressentir
Épanouie dans ce nouveau groupe, Océane Michelon est également satisfaite du travail réalisé sous les ordres de Cyril Burdet, Jean-Paul Giachino et Patrick Favre. Comme en témoigne ses performances sur le Martin Fourcade Nordic Festival et sur le Summer Tour, la jeune tricolore sent avoir progressé : “On avait établi dès le début des points techniques à bosser qui pourraient optimiser mon déplacement. Ce sont des points qui ont été assez rapidement validés. J’ai trouvé des premiers effets dès le stage de Vassieux-en-Vercors en juillet.
Il y a pas mal de choses qui ont évolué physiquement et aussi au niveau du tir. Il y a de la régularité, il y a des points qui me confortent et qui rassurent. Il y a eu une évolution mais il y a encore du chemin. Il y a encore plein de choses à optimiser. On valide des points pour en trouver d’autres.”
Crédit photo : Manzoni/NordicFocus
