Victorieuse pour la première fois de carrière sur la coupe du monde ce jeudi à Oberhof, Paula Botet a eu du mal à trouver les mots pour revenir sur son incroyable performance.
Une grande première riche en émotions pour Paula Botet
Paula Botet a surpris tout son monde aujourd’hui, mais aussi elle-même. Pour sa première course de coupe du monde cet hiver, la Vosgienne s’est tout simplement imposée. Une première victoire dans la cour des grandes sur un sprint d’Oberhof perturbé par le vent et la pluie.
Très émue après sa performance, Paula Botet est fière du chemin parcouru ces derniers mois. La fille de la championne olympique Véronique Claudel a vécu un dernier hiver très compliqué, gâché par une santé fragile. Au fond du trou, une dernière préparation estivale au sein du groupe B, elle a trouvé les ressources nécessaires pour rebondir. Et de quelle manière ! Et avec 31 secondes d’avance sur sa dauphine Maren Kirkeeide, elle peut rêver d’un magnifique doublé samedi sur la poursuite.
“Je ne sais pas quoi dire ! Je me sentais tellement mal, j’étais gelée dans les descentes, le dernier tour était horrible, avouait les larmes aux yeux Paula Botet au micro de la chaîne l’Équipe. C’était dur, j’étais frigorifiée et trempée. Je me disais que je faisais n’importe quoi. Improbable. Je suis sous le choc.
J’en rêvais, mais que ça m’arrive pour de vrai… je ne sais pas si je vais réussir à dormir ce soir.
Je pense à beaucoup de choses. Quand je suis venue ici (à Oberhof, ndlr) toute seule avec ma maman en octobre pour skier dans le tunnel et tirer sur ce pas de tir. J’étais très loin de m’imaginer remporter le sprint. Je pense à l’année dernière où j’étais au fond du trou. Je n’arrivais plus à faire des courses, ça me paraissait impossible d’en gagner.
Crédit photo : Thibaut/NordicFocus
