Avant de prendre le départ du sprint d’Oberhof demain, Paula Botet est revenue pour nous sur sa joie d’évoluer pour la première fois en Coupe du Monde.
La découverte pour Paula Botet
Ce vendredi, Paula Botet sera au départ de sa première course en Coupe du Monde. La Vosgienne de 21 ans a gagné sa place dans la cour des grandes grâce à son très bon début d’hiver sur le circuit IBU Cup. Après trois étapes, la jeune tricolore pointe au troisième rang du général avec quatre podiums. Sur la dernière course individuelle avant la trêve de Noël, la victoire lui a échappé pour trois dixièmes. Un mois de décembre remarquable, qui a donc convaincu le staff de tricolore de la monter en grade en ce début d’année.
Satisfaite de son premier mois de compétition, Paula Botet nous a partagé sa joie à l’idée de courir en Coupe du Monde…
« J’ai hâte de découvrir la Coupe du Monde. Même s’il y a forcément un peu d’appréhension j’ai hâte de vivre ça ! J’ai envie de faire la meilleure course possible et on verra le résultat à l’arrivée. Je n’ai aucune idée de mon niveau, donc mon objectif c’est d’être satisfaite de ma course a l’arrivée. »
« Je suis plus que satisfaite de mon début d’hiver. Jamais je n’aurais imaginé un tel début de saison. J’ai pris beaucoup de plaisir à chaque course une fois que les sélections en France étaient passées. J’ai tellement stressé pour ces sélections qu’une fois que j’ai su que j’étais qualifiée (pour l’ouverture en IBU Cup) je me suis dit, profite de cette chance de pouvoir courir en IBU Cup. »
Une grande progression inattendue
Avec ses premiers podiums et ses temps de ski lui permettant d’être parmi les plus rapide du circuit IBU Cup, la Française a franchi plusieurs paliers en ce début début de saison. Une montée en puissance qu’elle n’avait pas imaginé à ce point avant les premières courses en Suède…
« Je ne l’explique pas trop même si je sentais avant la saison que j’avais progressé, mais je n’aurais pas pensé à ce point. Après le premier sprint à Idre, je me suis prouvée à moi-même que j’étais capable de faire de belles courses et je pense que ça m’a libérée. »
Paula Botet fera donc ses débuts en Coupe du Monde dans le stade mythique d’Oberhof. Malheureusement, l’étape allemande se déroulera sans spectateurs. Une absence d’ambiance qu’a l’habitude de retrouver la Vosgienne sur le circuit inférieur…
« On a l’habitude en IBU Cup de ne pas avoir de public donc c’est sûr que pour ça je ne vais pas être dépaysée. Mais c’est sûr qu’après avoir vu la Coupe du Monde du Grand Bornand, ça fait rêver de courir dans une telle atmosphère. »
Écrire sa propre histoire
Dans les traces de sa mère Véronique Claude, ancienne grande championne de biathlon, la Vosgienne veut suivre sa propre voie qui pourrait la conduire un jour jusqu’aux Jeux Olympiques. Un rêve encore lointain pour Paula Botet qui a encore du mal à croire en sa sélection pour la Coupe du Monde…
« Je suis fière de suivre le chemin de ma mère mais je veux écrire mon histoire, et pas la continuité de la sienne. Si on m’avait parlé de la Coupe du Monde il y a deux semaines je n’y aurais pas cru, alors les Jeux Olympiques je n’y pense pas du tout ! Mais forcément c’est un rêve d’y participer un jour ! »
Crédit photo : Kevin Voigt
