Déjà deuxième hier lors de la poursuite du Grand Bornand, Julia Simon a réitéré aujourd’hui avec une belle seconde place sur la mass start, dans un scénario qui l’a à nouveau vue dauphine d’Elvira Oeberg. Elle revient au micro de la chaîne L’Equipe sur cette course et sur ce week-end du Grand Bornand.
“C’est une course de folie, je suis contente de repartir du Grand Bornand comme ça, avec ma famille et mes copines dans les tribunes”, entame-t-elle avec un grand sourire qu’on devine derrière son masque.
“J’avais besoin d’enchaîner les courses”
“C’est franchement génial, j’ai l’impression que ça se met enfin en place, que je suis maître de mon tir, que je suis en pleine possession de mes moyens. Je suis à la bagarre avec les filles, ça change complètement la donne quand les tirs couchés passent. Aujourd’hui, j’ai essayé d’être dans l’engagement pour n’avoir aucun regret, ça me permet de rester dans la course.”
Ce qui a changé par rapport à la semaine dernière et ses couchés pour le moins erratiques ? Pas grand-chose selon Julia Simon, mais une question de temps et de pratique. “C’est ce que je travaille depuis le début de l’été, bloquer la visée avant que le coup parte. Chez moi, c’est ce qui fait la différence entre des tirs catastrophiques et de très bons tirs. Mais je pense que j’avais besoin d’enchaîner les courses pour que ça finisse par se mettre en place. Le tir en course, ce n’est pas la même chose que le tir d’entraînement.”
“Profiter de ce moment d’euphorie”
Un week-end magique et salvateur pour la Savoyarde qui était dans une mauvaise passe depuis plusieurs semaines : “J’avais perdu confiance en moi, je n’avais plus envie. Ce n’était pas évident mais je dois beaucoup aux coachs et aux techniciens qui m’ont soutenue, au final c’est une histoire d’équipe.” Alors Julia Simon va savourer au maximum ces précieux instants : “Je vais profiter de ce moment d’euphorie, ce sont des moments qui manquent un peu quand on est dans le fond du trou.”
A l’amorce de la trêve de Noël, le programme est de se ressourcer : “Je vais voir des amis, et je vais aussi vraiment me reposer pour essayer de repartir dans la même dynamique en janvier.”
Rendez-vous à Oberhof le 7 janvier pour le sprint dames pour mettre en œuvre ces bonnes résolutions !
