Éric Perrot sera au départ des courses du Grand Bornand cette semaine. Le jeune savoyard nous a confié son impatience de courir devant le public français.
Des premiers points en Coupe du Monde
Éric Perrot va enchaîner cette semaine avec une troisième étape en Coupe du Monde. Après une ouverture de saison sur le circuit IBU Cup à Idre, le Savoyard a par la suite été sélectionné en équipe de France A pour la deuxième étape d’Ostersund, puis celle d’Hochfilzen. Prenant part à deux sprints et deux poursuites, le jeune tricolore s’est toujours fait une place parmi les cinquante premiers : 46e, 41e, 45e et 36e. Samedi dernier sur la poursuite, il a d’ailleurs marqué ses premiers points en Coupe du Monde.
Le bilan est positif pour Éric Perrot après ces deux week-ends de compétition…
“Ces deux étapes se sont bien passées pour moi. Je suis satisfait du travail que j’ai pu mettre en place sur les courses. Il reste maintenant à améliorer beaucoup de petits détails pour aller chercher de meilleurs résultats.”
“C’est encore un petit cap de franchi (ndlr : ses premiers points en Coupe du Monde). Je sais ce que j’ai à faire pour y arriver, à moi d’aller en chercher d’autres maintenant.”
Éric Perrot dans le chaudron du Grand Bornand
Des résultats solides pour Éric Perrot qui se retrouve cette semaine au Grand Bornand pour conclure l’année. Le natif de Bourg-Saint Maurice a évidemment hâte de vivre cette étape à domicile avec des dizaines de milliers de spectateurs français attendus sur place…
“Ça va être génial ! J’ai hâte de pouvoir profiter de cette belle expérience ! Je pense que je n’aurais pas les repères habituels mais si je me concentre bien sur moi et mon biathlon ça va bien se passer !”
“c’est un événement que j’ai toujours eu envie de courir, mais ce n’était pas forcément un objectif majeur (ndlr : en ce début d’hiver). Finalement tout s’est bien déroulé, ce qui me permet d’y participer !”
Le jeune tricolore était déjà présent sur place en décembre 2019, mais en tant que “simple” spectateur…
“J’ai un très bon souvenir d’il y a deux ans. J’y étais venu en famille pour encourager et observer. J’ai du mal à me dire que c’est à mon tour de courir aujourd’hui avec cette incroyable ambiance.”
Crédit photo : Kevin Voigt