À l’image de plusieurs de ses coéquipiers, Éric Perrot a souffert ce samedi sur la piste de Kontiolahti. Le tricolore est « perturbé ».
Pas la forme des grands jours
Si les Norvégiens, Suédois ou même les Allemands semblent en grande forme pour ce début de saison, les tricolores sont pour le moment en retrait sur ce point-là. Mis à part Émilien Jacquelin, cinquième temps de ski du sprint du jour remporté par Johannes Boe, les autres athlètes de Vincent Vittoz ont souffert sur le tracé finlandais. Le vainqueur sortant du général de la Coupe du Monde, Quentin Fillon Maillet, n’a été que le vingt-et-unième biathlète le plus rapide en piste ce samedi. En vue sur les courses de pré-saison d’Idre mi-novembre, Fabien Claude a été 1 minute 02 plus lent que le Norvégien sur ces 10 kilomètres.
Des états de forme qui interrogent les observateurs, mais aussi directement les biathlètes, à l’image d’Éric Perrot. Trente-quatrième du jour, le biathlète de Peisey-Vallandry s’est dit perturbé par sa prestation en piste (34e temps de ski à 1 minute 30 de Johannes Boe)…
« Une belle taule en ski ! J’ai du mal à comprendre, je suis un peu bousculé, avoue Éric Perrot au micro de la chaîne l’Équipe. Je ne me sentais pas trop mal, ça glissait très bien mais j’avais du mal à mettre de la puissance sur mon ski donc je n’étais pas très efficace. C’est un peu perturbant car je me sens bien, je tire pas trop mal (9/10 ndlr). J’ai l’impression d’être un peu à côté de ma course, c’est désagréable. »
Crédit photo : Manzoni/NordicFocus
