Coupe du Monde

Hochfilzen – Émilien Jacquelin : “Un beau duel”

Émilien Jacquelin EXPA/Adelsberger via VOIGT Fotografie

Émilien Jacquelin savoure ce résultat personnel mais aussi collectif. Une bonne dose de confiance qui va lui permettre de se relancer sur ses objectifs.

Retrouvez la réaction du biathlète français au micro de la Chaine l’Équipe :

Ses impressions sur sa course du jour :

C’était une course de très haut niveau aujourd’hui. Deux athlètes rapides sur les skis qui tirent à 20/20, ça fait un beau duel et surtout c’est très dur de grappiller du temps ! Pour ma part j’ai fait du biathlon à ma manière, c’est-à-dire avec des tirs qui peuvent paraître, à la télévision, assez rapides, mais je suis calme, je suis posé. Ce petit changement sur la carabine, c’est ce que vous voyez en haut (de sa carabine), sur le tunnel, c’est plus court qu’en début de saison. Je me sens plus libre, plus naturel, plus relâché et ça se voit sur le score aujourd’hui. En tout cas c’était une belle bataille avec Quentin et je suis content qu’il gagne aujourd’hui. C’est quelque chose qu’il cherchait. Moi aussi je cherche la même chose que lui. Mais quand c’est l’équipe qui brille comme ça et après un début de saison où j’ai lu et entendu beaucoup de choses sur nous deux, notamment chez vos confrères d’Eurosport qui disait qu’ont était à la peine, ça me fait bien rire et tant qu’on répond sur les skis, c’est la meilleure des manières.

Le bilan entre son premier podium il y a un an et aujourd’hui :

Il s’est passé beaucoup de choses. L’an dernier je pensais qu’un seul podium aurait été l’apogée de ma saison, que je me serais arrêté à ça. J’étais déjà très content, c’était l’objectif. Après il y a eu ce double titre de champion du Monde, le globe de la poursuite. Ce sont des choses extraordinaires. Cette année j’étais parti pour jouer un globe. Je pensais qu’avec ma huitième place sur la première poursuite c’était mal parti. Ma plus mauvaise place en poursuite l’année dernière, c’était sixième, mais avec une deuxième place aujourd’hui, ça relance tout et l’objectif reste le même. En tout cas je suis très content de faire ce que je sais faire derrière la carabine et malgré le stress de ce petit duel, c’était très chouette.

Crédit photo : EXPA/Stefan Adelsberger via VOIGT Fotografie