Avec 38 places gagnées et un 18/20 derrière la carabine, le résultat d’Anaïs Chevalier-Bouchet, partie avec le dossard 60 et arrivée 22e, est la bonne surprise de cette poursuite dames d’Hochfilzen, qui a vu plusieurs Françaises perdre leurs moyens face aux cibles.
Un entraînement grandeur nature
“Je n’avais pas grand-chose à perdre, j’avais juste envie de ne pas ruminer. Alors, j’ai lâché les chevaux, je me suis fait plaisir. J’ai essayé des choses : j’ai fait mes approches dans l’autre sens. Plutôt qu’attaquer par la droite, j’ai attaqué par la gauche”, s’est exprimée Anaïs Chevalier-Bouchet au micro de la chaîne l’Équipe. L’Iséroise ne s’est pas non plus ménagée sur les skis. “J’ai beaucoup skié, j’ai vraiment fait l’effort sur la piste. Tout compte fait, ça fait une belle course. Je partais de trop loin pour jouer quelque chose mais au bout du compte, je ne pouvais pas prétendre à beaucoup mieux qu’un top 25 aujourd’hui.”
Besoin de se ressourcer
Et le Grand Bornand dans tout ça ? “Pour l’instant, je n’y réfléchis pas. J’ai besoin de penser à autre chose qu’au biathlon d’ici à mercredi”, confie-t-elle. “Je pense seulement aux deux jours que je vais passer à la maison avant d’aller au Grand Bornand. J’ai besoin de décompresser un coup.” Un besoin de se ressourcer qui s’est fait ressentir cette semaine et qui, d’après elle, n’est pas étranger à sa contre-performance sur le sprint de vendredi. “J’aurais aimé le faire la semaine dernière déjà, c’est en partie pour cela que je suis passée à côté de mon sprint. Ça fait trois semaines que j’ai quitté la maison, c’est un peu dur. Quinze jours, c’est jouable, mais là c’est un peu trop long. Si j’étais rentrée à la maison ne serait-ce que deux jours en début de semaine, le week-end aurait été un peu différent.”
De quoi laisser espérer de belles choses de la part d’Anaïs Chevalier-Bouchet après un peu de repos à la maison avant les courses du Grand Bornand qui commence jeudi prochain.
- Hochfilzen – Roeiseland prive Sola du doublé
- Hochfilzen – Marte Olsbu Roeiseland : “Je ne pensais pas que c’était possible”
Crédit photo : Kevin Voigt