À l’inverse de leurs homologues masculins, les Norvégiennes ont raté leur début de championnats du monde de Nove Mesto à titre individuel.
Les Norvégiennes dans le dur
Comme dans les rangs de l’équipe de France, le contraste est saisissant entre les performances du groupe masculin et féminin chez les Norvégiens. Pendant que les hommes enchaînaient un triplé et un quintuplé sur le sprint et la poursuite, les femmes ont connu deux premières courses individuelles très compliquées.
Sur le sprint, la première norvégienne, Juni Arnekleiv, a pris seulement la quatorzième place à 1 minute 36 secondes de Julia Simon. Et rien ne s’arrangeait ce dimanche sur la poursuite, toutes classées au-delà de la vingt-neuvième place (Karoline Knotten non partante). Des résultats décevants, à l’image de sa leader, Ingrid Tandrevold (25e et 34e), dossard jaune sur les épaules, en grande difficulté sur le pas de tir tchèque. « Je suis bien à l’entraînement, mais je n’y arrive pas en compétition, je ne comprends pas très bien pourquoi, admet-elle à TV2. Je veux performer pour moi, mais aussi pour tous ceux qui travaillent dur pour que j’arrive au départ avec de bons skis et qui contribuent à ce que j’ai une bonne préparation. Je ne sais pas vraiment quoi dire. Je suis un peu perplexe. »
La médaille d’argent sur le relais mixte sauve un peu les meubles pour le groupe de Patrick Oberegger, leur coach de tir. L’entraîneur italien a d’ailleurs délivré un message très clair après cette première semaine de compétition : « Cela ne devrait pas arriver aux Mondiaux. Nous réalisons notre pire performance ici. Nous n’avons pas la confiance nécessaire, surtout en piste. Nous aurons une vraie discussion ce soir. Nous devons nous excuser auprès de toute l’équipe. »
Ingrid Tandrevold et ses coéquipières tenteront de rebondir dès mardi avec un individuel au programme.
Crédit photo : Thibaut/NordicFocus