Sophie Chauveau, membre de l’équipe de France IBU Cup, arrive sur ces Mondiaux Juniors avec de l’ambition. La Bornandine et ses coéquipières pourraient réaliser un certain exploit en Autriche.
Les Mondiaux Juniors débutent dans trois jours. Hâte d’en découdre ?
Oui j’ai vraiment vraiment hâte. Ça fait un petit moment qu’on est à la maison, à préparer cet événement depuis les dernières courses et c’est vrai que là on doit sûrement tous avoir très envie de commencer !
Ton hiver international a débuté en janvier à Arber sur le circuit IBU Cup. Puis il y a eu les Championnats d’Europe en Pologne. Qu’as-tu pensé de ton premier mois de compétition ?
C’est vrai qu’on a commencé la saison un peu tard et on a tout de suite enchaîné beaucoup de compétitions. Je suis très contente de toutes les courses que j’ai pu réaliser. J’ai beaucoup appris et progressé au fur et à mesure qu’on avançait. Ça m’a permis de faire de bons résultats. Donc je suis très satisfaite !
Je m’attendais à tout, sauf à être dans les meilleurs temps ski.
Sophie Chauveau
Ta vitesse à ski a toujours été ton point fort. Mais t’attendais-tu à être aussi performante et à te placer dans les meilleurs temps à chaque course ?
Aha c’est vrai que le ski a toujours été un peut mon point fort, mais j’avoue que je m’attendais à tout, sauf à être dans les meilleurs temps ski, et surtout à être aussi régulière. Après la première course d’Arber, je me suis d’ailleurs mis un peu la pression à ce niveau-là parce que je voulais absolument continuer à faire de très bons temps de ski (rire).
S’il y a toujours un peu de fébrilité derrière la carabine, on sent que tu es plus à l’aise sur le pas de tir. C’est également ton ressenti ?
La fébrilité se fait de moins en moins ressentir et ça fait énormément de bien. Je prends de plus en plus confiance en moi, et j’ai trouvé énormément de points techniques qui m’ont permis de mettre les balles au fond.
Prendre ma revanche sur les mondiaux de l’an dernier
Sophie Chauveau
Tu as mis entre parenthèses le circuit IBU Cup ces dernières semaines pour te préparer pour ces Mondiaux. Pas trop dur de se priver de courses ?
Ça a été une décision difficile à prendre et on en a énormément parlé avec les coachs. J’aurais aimé participer à toutes les compétitions mais physiquement ça aurait été impossible. J’ai la chance d’être encore junior et de pouvoir prendre ma revanche sur les mondiaux de l’an dernier (ndlr : elle n’a pas été sélectionnée). Alors je suis contente de pouvoir y participer.
J’imagine que dans l’équipe féminine, vous avez coché le relais. Vous pouvez réaliser la passe de quatre, ce serait tout simplement énorme !
Oui c’est vrai que ce serait INCROYABLE ! Quatre années de suite ce serait dingue ! Les relais ont l’avantage d’être les dernières courses des Mondiaux cette année. Alors, on va d’abord toutes se concentrer sur nos courses individuelles et après ça on pourra pleinement se focaliser là-dessus.
Et à titre individuel ? Tu as très certainement des envies de podium et pourquoi pas de titre…
Oui oui il y a beaucoup d’envie et certains objectifs que j’aimerais réaliser ! Mais ça je les garde pour moi, c’est un secret (rire). Et je vous dirai plus tard si oui ou non je les ai réalisés.
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Crédit photo : Kevin Voigt