Jeux Olympiques

Pékin 2022 – JO terminés pour Ingrid Tandrevold

Victime d’une grande défaillance physique hier sur la poursuite, Ingrid Tandrevold doit rentrer en Norvège pour passer des examens médicaux.

« Mon cœur est brisé »

Ingrid Tandrevold ne sera pas au départ du relais féminin et de la mass-start cette semaine. Après sa terrible défaillance connue dimanche sur la poursuite, la championne scandinave n’a pas été autorisée à poursuivre la compétition. Un sacré coup dur pour la native de Baerum…

« Dans l’état actuel des choses, il est acté que je ne serai pas autorisée à participer à plus de courses aux Jeux olympiques. C’est pour des raisons de santé. J’en suis évidemment triste. Mon cœur est brisé, et ce n’est pas pour des raisons médicales là », a déclaré Ingrid Tandrevold lors d’une conférence de presse.

La Norvégienne a d’ailleurs profité de cette conférence de presse pour revenir sur ses déboires de la veille…

« Comme la plupart des gens l’ont peut-être vu, je n’ai pas eu ma meilleure journée au travail. J’avais en fait l’un des meilleurs jour avant qu’il ne devienne soudainement l’un des pires. Je n’étais pas moi-même. Je me souviens que j’ai tout gâché. »

Crédit photo : Kevin Voigt

La décision de rapatrier Ingrid Tandrevold est revenue au médecin de l’équipe, Lars Kolsrud. Déjà au chevet de son athlète hier, il ne veut prendre aucun risque…

« C’est moi qui ai dû prendre cette décision. Quand cela arrive deux fois de suite (ndlr : Ingrid Tandrevold ne se souvient pas de toute sa course sur le sprint), on ne veut pas prendre de risque. Nous aimons beaucoup trop Ingrid, et nous voulons l’examiner correctement en Norvège. Ce que nous pouvons faire à l’hôtel est bien moins poussé que chez nous. Nous avons passé la nuit à contacter ceux qui ont examiné Ingrid en Norvège, afin que nous puissions mettre tous les papiers en place. Quand elle sera arrivée à la maison, elle passera de nouveaux examens. »

Pour le relais féminin prévu mercredi, Karoline Knotten devrait normalement remplacer sa compatriote.

Crédit photo : Kevin Voigt