Jeux Olympiques

Pékin 2022 – Anaïs Chevalier-Bouchet : « Très déçue de ce que j’ai fait »

Très bien lancée par Anaïs Bescond, Anaïs Chevalier-Bouchet a connu un relais très compliqué. La double médaillée d’argent est allée tourner sur l’anneau de pénalité, expulsant les Bleues de la course aux médailles.

Un relais difficile

Anaïs Chevalier-Bouchet n’y est plus. Après deux belles médailles d’argent en ouverture, l’Iséroise enchaîne les contre-performances. Tout d’abord sur le sprint, en étant hors du top 60, mais aussi sur le relais féminin du jour. Lancée par Anaïs Bescond avec seulement 12 secondes de retard sur la tête, la Française a été mise en grande difficulté sur son tir couché. Avec un tour de pénalité, la France était désormais reléguée à 56 secondes. Si son tir debout s’est plutôt bien passé (1 pioche), Anaïs Chevalier-Bouchet a pris un éclat dans le dernier tour. 35 secondes de perdues sur le skis et un relais transmis à Justine Braisaz-Bouchet à 1 minute 46 de la Russie.

Crédit photo : Kevin Voigt

Un retard trop important à combler sur les deux derniers passages. Les Bleues termineront finalement sixièmes, bien loin de la Suède parée d’or. Pour Anaïs Chevalier-Bouchet, au micro de France 3, la déception est évidemment présente…

« Je suis très déçue de la course, de ce que j’ai fait. Ce n’est pas une très belle prestation. Malheureusement j’y ai cru quand même jusqu’au bout parce qu’on sait qu’avec un tour ici tout peut se faire. Mais aujourd’hui, les conditions étaient quand même très stables et je suis passée à côté de mon couché. Ça nous a un peu pénalisé. » 

« J’ai beaucoup travaillé sur les deux premiers tours, surtout sur le deuxième pour reprendre du temps. Je me suis mis dans le dur, j’ai eu du mal à finir. Je ne sais pas si je peux qualifier ça de défaillance. J’ai tout donné de toute façon jusqu’au bout. J’ai puisé dans les réserves mais j’ai essayé de limiter la casse ».

Crédit photo : Kevin Voigt