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Tiril Eckhoff : « J’ai pensé à arrêter »

Épuisée ce printemps à la suite de la dernière saison olympique, Tiril Eckhoff a avoué que l’idée de stopper sa carrière lui avait traversé l’esprit.

Le revers de la médaille (olympique) pour Tiril Eckhoff

Comme Marte Olsbu Roeiseland, Dorothea Wierer et Denise Herrmann, Tiril Eckhoff a finalement décidé de poursuivre sa carrière après le dernier hiver olympique. La triple médaillée de Pékin sera bien à Kontiolahti fin novembre, et ce, malgré des derniers mois compliqués.

Touchée par le Covid après les finales d’Holmenkollen, épuisée physiquement et mentalement, la championne norvégienne a traversé un printemps difficile…

Tiril Eckhoff, crédit photo : Kevin Voigt

« Je me suis pris une claque, avoue Tiril Eckhoff à VG. Ça a commencé lorsque j’ai eu le Covid après les courses d’Holmenkollen. Puis j’ai eu des séquelles et j’ai dû faire une pause. J’ai eu du mal à dormir et j’étais tout simplement épuisée. Ces deux dernières années j’ai beaucoup donné entre les entrainements et des choix difficiles à prendre. J’en ai payé le prix fort au printemps. »

Tellement difficile que l’idée de ranger les skis et la carabine a (rapidement) refait surface…

« J’ai pensé à arrêter. Mais cela a duré deux jours et je suis passée à autre chose. J’aurais pu raccrocher et être tout de même satisfaite. Je pourrais le faire parce que je partirais avec d’excellents résultats. Mais je ne voulais pas partir comme ça. Ce n’est pas comme ça que je veux terminer ma carrière. »

Une préparation loin d’être idéale

Conséquences de cette période difficile, Tiril Eckhoff a pris énormément de retard dans sa préparation. S’entraînant la plupart du temps seule, hors du groupe norvégien, son travail est tout, sauf linéaire. Après une reprise très en douceur fin mai puis en juin, elle a dû faire une coupure sur tout le mois de juillet. Début août, l’ex numéro une mondiale a dû déclarer forfait pour le Blink Festival.

Tiril Eckhoff, crédit photo : Kevin Voigt

Une préparation tronquée qui ne l’inquiète pas pour autant en vue du prochain hiver…

« J’y crois. J’ai réussi à retourner la situation l’année dernière avec une mauvaise forme, et je sais que je peux skier vite. On verra quand ça se rapprochera si j’y vais à fond ou si des adaptations et des priorités seront à faire. »

Des priorités qui pourraient rapidement se tourner vers le mois de février avec les Championnats du Monde d’Oberhof.

Crédit photo : Kevin Voigt