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Marche arrière pour Johannes Boe avec sa carabine

Après avoir apporté différentes modifications à sa carabine l’hiver précédent, Johannes Boe décide de revenir à un modèle qu’il possédait il y a deux ans.

Retour aux sources pour le numéro un mondial

Vainqueur de son troisième gros globe consécutif l’hiver dernier, Johannes Boe a tout de même dû batailler jusqu’au bout pour remporter la mise. La faute à une adversité de taille, du nom de Sturla Holm Laegreid, mais aussi à des difficultés rencontrées face aux cibles. Modifiant à plusieurs reprises sa carabine au cours de l’hiver, le numéro un mondial ne s’est jamais senti à son aise derrière son matériel. En l’espace d’un an, ses statistiques au tir ont chuté de 5% (de 90 à 85% de réussite). Mais tout de même suffisant pour conserver son trône de leader.

Depuis plus d’un mois à présent, Johannes Boe s’affaire en piste et sur le pas de tir en vue de la prochaine saison olympique. Un début de préparation qui permet généralement aux biathlètes de tester ou de corriger certaines choses sur leur carabine. S’il n’a encore rien modifié, le Scandinave avoue, au média VG, revenir peu à peu à un matériel qu’il possédait il y a deux ans…

« Je n’ai encore rien changé, mais je constate que plus je teste la carabine, plus je reviens à l’ancienne après un certain temps. »

Crédit photo : Kevin Voigt

« Maintenant, je commence à me concentrer sur la carabine que j’avais il y a deux ans. Je m’en suis rendu compte pour la première fois il y a quelques jours, je vais donc la tester maintenant. Il s’agira de retrouver des vidéos de cette saison et d’examiner la technique et l’exécution », s’est exprimé Johannes Boe, avouant dans le même temps qu’il s’était peut-être un peu trop précipité en apportant des changements majeurs juste avant l’entame de la dernière saison.

Habitant désormais à Kongsvinger, 90 kilomètres au nord-est d’Oslo où il construit sa nouvelle maison, Johannes Boe a aménagé un pas de tir près de chez lui et a investi dans un tapis de ski-roues et dans une chambre hypoxique. Un gros investissement permettant au numéro un mondial de rester au plus près des siens durant toute cette longue période de préparation. Il a d’ailleurs annoncé son intention de zapper le stage en haute altitude à Lavazè, comme l’an dernier.

Crédit photo : Kevin Voigt