Julia Simon, vainqueure du gros globe de cristal la saison dernière, est visée par deux plaintes pour fraude à la carte bancaire, dont une de sa coéquipière Justine Braisaz-Bouchet.
Tremblement de terre aux Saisies
C’est une affaire dont ce serait bien passée l’équipe de France. Depuis la reprise en collectif fin mai, Julia Simon a manqué à l’appel de tous les rassemblements des Bleus. Pendant que ses coéquipiers sont au CNSNMM de Prémanon cette semaine, la numéro une mondiale s’entraîne seule chez elle. Son absence du groupe était justifiée pour “raisons personnelles”. Mais hier, la vérité a éclaté au grand jour.
Mardi en fin de journée, le journal l’Équipe a en effet révélé que la vice-championne olympique de relais mixte était visée par deux plaintes pour fraude à la carte bancaire. L’une de ces plaintes viendrait de Justine Braisaz-Bouchet. Des faits qui nous sont remontés début avril. La deuxième plainte viendrait d’une membre du staff.
1000 à 2000€ dépensés, Julia Simon conteste les faits
Cette affaire remonterait à août 2022, durant la participation de l’équipe de France au Blink Festival de Sandnes, en Norvège (3 au 6 août). Julia Simon aurait utilisé la carte bancaire de Justine Braisaz-Bouchet pour réaliser des achats sur internet allant de 1000 à 2000€. Se rendant rapidement compte de la situation, Justine Braisaz-Bouchet aurait dans un premier temps pris contact avec Julia Simon et la Fédération Française de Ski pour régler cette histoire. Mais rien ne bougera, ce qui entraînera la championne olympique de la mass-start à porter plainte au cours de la dernière saison.
Non perturbée dans sa quête de cristal, Julia Simon était de plus en plus esseulée au cours de l’hiver. Une période difficile qui s’est également traduite durant la reprise de l’entraînement en mai avec “de nombreux athlètes ne comprenant pas l’immobilisme de la situation”. La FFS s’est alors réunie le 1er juin pour examiner ce dossier. À l’issue de l’audience, il a été considéré que seuls les résultats de l’enquête pénale permettront de déterminer si les faits reprochés à la championne du monde de la poursuite sont avérés. La fédération a donc prononcé un sursis à statuer dans l’attente de la décision de l’organe pénal compétent en charge de cette affaire. Selon Ski Chrono, Julia Simon doit être entendue d’ici la fin de l’été.
“Contestant les faits” d’après son avocat maître Jean-Michel Raynaud, la numéro une mondiale a le feu vert pour rejoindre ses compatriotes au cours de la préparation. Mais ce ne serait pas d’actualité étant donné que la Savoyarde serait très affectée par la situation.
Crédit photo : Manzoni/NordicFocus
