Quatorzième de la coupe du monde cet hiver, Sebastian Samuelsson pense pouvoir rivaliser avec Johannes Boe la saison prochaine.
Sebastian Samuelsson croit en ses chances
Au moment de faire le bilan de cette saison 2022-2023, les sentiments sont partagés pour Sebastian Samuelsson. Sur une coupe du monde grandement dominée par Johannes Boe, le Suédois a dû se contenter d’une décevante quatorzième place au classement général. Loin de ses ambitions (en étant troisième mondial sortant), ratant les deux dernières étapes pour cause de maladie, il n’a récolté que trois podiums individuels, contre six sur l’hiver précédent.
Toutefois, Sebastian Samuelsson a obtenu ses trois podiums au meilleur des moments. En effet, les championnats du monde d’Oberhof furent une réussite pour le biathlète d’Ostersund. Médaillé de bronze sur la poursuite et l’individuel, il privait Johannes Boe du grand chelem en se parant du plus beau des métaux sur la course des rois (son premier sacre mondial à 25 ans).
Un bilan mitigé donc pour l’intéressé qui espère pouvoir concurrencer Johannes Boe tout au long de la prochaine saison. Cela va passer par une grosse préparation ces prochains mois, en s’inspirant du meilleur biathlète de la planète, mais pas que.
“Vous pouvez le voir de deux manières, soit vous avez peur et pensez que c’est très difficile, soit vous n’avez qu’à serrer le poing et essayer de réfléchir à la façon de le battre et je suis complètement convaincu qu’il est possible de le battre”, explique Sebastian Samuelsson à TV 2.
“J’ai remarqué pendant l’hiver qu’il était extrêmement bon pour garder le rythme sur la piste jusqu’au tapis, il a la même vitesse tout au long du tour. Je pense que c’est quelque chose que nous devons travailler cet été, ne pas couper les intervalles trop tôt, et continuer jusqu’au bout.”
“Les meilleurs semblent le faire. j’ai fait un départ de poursuite avec Fillon Maillet, il maintient sa vitesse très longtemps, donc je pense que j’ai des secondes faciles à gagner, mais il faut ensuite être capable de tirer et avoir l’énergie de le faire.”
Crédit photo : Manzoni/NordicFocus