Si Quentin Fillon Maillet fait des JO de 2026 son principal objectif, il ne ferme pas non plus la porte aux JO 2030 en France. Le Jurassien reste tout de même concentré sur la saison à venir.
Quentin Fillon Maillet et l’éventualité des JO à la maison…
Alors que les Jeux olympiques de Milan Cortina arrivent à grands pas (dans 469 jours), beaucoup de biathlètes tricolores ont déjà dans un coin de leur tête la prochaine échéance olympique. La raison ? Les JO 2030 se dérouleront en France. Les épreuves de biathlon auront d’ailleurs lieu au Grand Bornand, étape incontournable de la coupe du monde ces dernières années.
S’il pense déjà à 2026, Quentin Fillon Maillet ne ferme pas à la porte à 2030. 38 ans dans six ans, le Jurassien admet que sa décision sera prise selon plusieurs paramètres : “Aujourd’hui, l’objectif, c’est vraiment (les JO) 2026. 2030, pourquoi pas ? Ça dépendra de mon niveau ces deux prochaines saisons, de mon envie, de mon projet familial”, explique le Français à Eurosport.
Il poursuit :“Si après 2026 on me met à la porte parce que les jeunes sont meilleurs, tant mieux pour eux, et tant pis pour moi. Il y a tout un tas de paramètres qui vont entrer en ligne de compte. Mais dans l’idéal, si j’arrive à allier mes projets sportif et familial, et que j’ai le niveau encore d’être en Coupe du monde et d’aller chercher des vraies belles courses, je dis vraiment pourquoi pas. Peut-être que je continuerai après 2026 sans forcément aller jusqu’en 2030… Je n’ai encore pas la réponse.”
… mais reste focus sur la saison à venir
Mais avant de penser aux JO 2030 et même 2026, Quentin Fillon Maillet se focalise déjà sur la saison à venir. À un mois de l’ouverture de la coupe du monde à Kontiolahti, le champion tricolore est en pleine confiance après son double succès du côté d’Arçon le week-end dernier. Le double champion olympique de Pékin a le souhait de peser de nouveau sur la coupe du monde après deux derniers hivers compliqués (seulement trois podiums individuels). “J’ai l’impression que c’est un peu comme si les deux dernières saisons avaient effacé mon palmarès, que je repartais avec un palmarès vide et que j’avais tout à recréer. C’est pour moi une belle source de motivation.
Je ne me dis pas que j’ai coché champion olympique, coché le gros globe de cristal, etc, mais que je dois aller chercher quelque chose. Et ça, ça me motive. Ça me met le doute, bien entendu, ça me stresse aussi, mais je pense que c’est la bonne démarche.”
Crédit photo : Thibaut/NordicFocus