Éric Perrot a disputé sa première course en Coupe du Monde hier. Déçu de sa performance (76e), le Savoyard peut s’appuyer sur un temps de ski prometteur.
« On a les yeux qui brillent »
Émilien Claude invité sur les finales de Coupe du Monde grâce à ses très beaux Mondiaux juniors, l’équipe de France pouvait donc aligner hier sept garçons au départ du sprint. Et c’est le jeune Éric Perrot qui a hérité du septième ticket. 20 ans dans quelques mois, le Savoyard débarquait pour la toute première fois dans la cour des grands, non sans émotion…
« Quand on arrive on a les yeux qui brillent. On est heureux de voir tout ce monde, de pouvoir skier avec eux. Et puis d’avoir un ticket de départ c’est super. Quand je suis venu là j’avais très envie de prendre le départ avec tous ces grands champions », Éric Perrot au micro de la Chaîne l’Équipe après sa course.
Des regrets, mais des promesses
Non sans émotion et ambitions ! Double médaillé aux Mondiaux juniors et auteur d’une très belle première saison en IBU Cup, Éric Perrot rêvait, comme pour tous les nouveaux visages, de terminer dans les 60 pour accrocher la poursuite. Après un excellent départ avec le plein au couché, la course se compliquera par la suite avec trois fautes au debout. Au final, le tricolore termine à la 76e place à 2 minutes 48 de Lukas Hofer. S’il est également à Ostersund pour apprendre, il ne pourra cacher sa déception à l’arrivée. Il peut tout de même s’appuyer sur un temps de ski prometteur…
« J’ai bien fait le boulot jusqu’au tir couché, c’était une bonne étape de passée. Mais après, ça s’est un peu dégradé au debout (trois fautes). Quand on sort du tir debout avec ces trois tours, mentalement c’est difficile. On vient là pour apprendre mais aussi pour se qualifier pour la poursuite. Essayer de faire des courses au meilleur de notre niveau, aujourd’hui je n’arrive pas à faire ça. »
« Donc un peu de déception mais je pouvais encore jouer avec mon temps de ski, j’ai donné le meilleur de moi-même. En faisant trois tours c’est dur de se remotiver. J’ai tout donné pour. 1 minute 30 (en temps de ski) c’est correct mais ça ne suffit pas pour prendre la poursuite. »
Désormais, Éric Perrot va vivre la fin de ce dernier week-end de compétition en bord de piste pour observer et continuer à prendre de bons points de repères pour la suite de sa jeune carrière.
Crédit photo : Kevin Voigt