Seulement douzièmes aujourd’hui, le relais féminin allemand n’a pas du tout existé. Une contre-performance historique qui les prive du petit globe de la spécialité, pourtant à égalité avec les Suédoises.
“C’était mauvais du début à la fin”
Alors que la bataille faisait rage à l’avant, les Allemandes étaient en perdition à l’arrière. Fortes d’une deuxième place aux Mondiaux derrière les redoutables Norvégiennes, elles étaient idéalement placées pour remporter le petit globe de la spécialité (20 points d’avance sur la Suède et la France). Mais rien ne se passera comme espéré.
Pourtant pénalisées par seulement dix pioches, les Allemandes, sans Denise Herrmann, vont être transparentes du début à la fin. Déjà 40 secondes de retard après le premier relais de Maren Hammerschmidt, l’écart ne fera que croître pour atteindre les deux minutes après les passages de Vanessa Hinz et Janina Hettich. Même Franziska Preuss, auteure d’une seule pioche, ne pourra limiter les dégâts. Au final, l’Allemagne termine à 1 minute 57 de la Suède au douzième rang. C’est tout simplement le deuxième plus mauvais résultat du relais féminin allemand en Coupe du Monde (12e également à Hochfilzen en 2019).
Une débâcle historique pour laisser filer le petit globe de la spécialité à la Suède, vainqueure aujourd’hui. Au classement, les deux nations sont à égalité. Mais les Scandinaves prennent l’avantage grâce au nombre de succès cet hiver (2 contre 1). De quoi exaspérer Florian Steirer, l’entraîneur allemand, qui n’a pu cacher sa colère à la fin de la course.
“C’était mauvais du début à la fin. Je n’arrive pas à penser à grand chose de positif. Ce que nous avons livré, surtout en piste, était assez mauvais”, au micro de ZDF.
Seulement deux médailles en poche lors des derniers Mondiaux, cette équipe d’Allemagne peine à recréer une dynamique positive depuis quelques saisons avec le départ de certains cadres. Demain, le relais masculin allemand sera attendu au tournant après la déception de Pokljuka (7e).
Crédit photo : Soelzer via Kevin Voigt