Dernière de la mass-start dimanche, Anaïs Chevalier-Bouchet n’a pas pu exister à cause d’un souci technique de sa carabine.
Plombée par sa carabine
Les Françaises ont connu des fortunes diverses hier sur la course des reines. Six minutes après l’arrivée triomphante de Julia Simon, vainqueure pour la deuxième fois de sa carrière, Anaïs Chevalier-Bouchet franchissait la ligne d’arrivée en dernière position et mettait fin à une course à oublier.
Après une très belle cinquième place jeudi sur le sprint et un bon relais effectué la veille, l’Iséroise avait une grosse carte à jouer sur la mass-start. Si elle sera pénalisée d’entrée de jeu avec deux erreurs, Anaïs Chevalier-Bouchet perdra tout espoir de performer après le deuxième couché.
La Française ne blanchira pas une seule cible. Un 0/5 inexplicable à ce moment-là qui la fera reculer, un peu plus encore, dans les profondeurs du classement. Trois fautes supplémentaires au debout, elle terminera sa journée galère, dépitée, avec un 10/20 derrière la carabine et une trentième place à la clé.
Souci technique ou défaillance de la part d’Anaïs Chevalier-Bouchet ? Quelques minutes après la fin de la course, Jean-Paul Giachino, coach de tir de l’équipe de France féminine, a confirmé que sa protégée avait connu un problème technique. Ses appareils de visée étaient complètement déréglés…
“Il y a eu un problème avec sa hausse. Elle est toute décentrée. Elle s’est retrouvée vraiment très en haut, limite de ne pas être dans la cible. Donc ce n’est pas elle qui n’était pas présente ou qui a fait des erreurs. Il y a un souci matériel. C’est rassurant”, expliquait Jean-Paul Giachino au micro de la chaîne l’Équipe.
Rassurant, mais sans doute pas de quoi consoler Anaïs Chevalier-Bouchet qui, désormais, prend la direction d’Antholz, comme le reste de la caravane de la Coupe du Monde, pour une dernière répétition générale avant les Mondiaux de Pokljuka.
Crédit photo : Kevin Voigt