Seulement 47e du sprint de Kontiolahti, Julia Simon vit un début de saison compliqué. La Savoyarde espère terminer l’étape finlandaise sur une bonne note demain.
Julia Simon, loin de ses ambitions personnelles
La vainqueure du gros globe de cristal en 2022 est loin de vivre un début de saison rêvé. Handicapée par une crampe sur le relais féminin, puis trente-et-unième mercredi sur l’individuel court, Julia Simon a une nouvelle fois connu une course compliquée en cette fin d’après-midi à Kontiolahti.
À 1 minute 32 secondes de Marketa Davidova, grande vainqueure du sprint, la biathlète des Saisies s’est contentée d’une quarante-septième place. En difficulté sur le pas de tir avec trois erreurs, elle n’était pas non plus dans son assiette en piste avec un vingt-cinquième temps. Après deux courses, Julia Simon ne compte que 10 petits au classement général de la coupe du monde. Elle pourra tout de même défendre ses chances demain sur la mass-start grâce à son classement de l’an dernier.
À la suite d’un sprint difficile, Julia Simon était quelque peu sonnée au micro de la chaîne l’Équipe : “Ça fait mal à la tête, avoue-t-elle. Honnêtement, la préparation a été compliquée. J’avais l’espoir qu’en remettant le dossard de la coupe du monde, il y aurait cette petite étincelle et cette envie en plus. L’envie est là, mais malheureusement je me cherche. Je n’arrive pas du tout à mettre les choses en place. Sur les skis, je subis.
Il va falloir discuter avec Cyril Burdet, qui m’avait prévenue que le début de saison serait dur. Mais j’espérais toujours ce petit supplément d’âme qui ferait la différence et un renversement de situation. En plus de ça, je ne fais pas le boulot derrière la carabine. Je passe à côté. Je ne fais pas le travail comme il faut et je ne peux m’en prendre qu’à moi-même aujourd’hui. Ce n’est pas terminé. J’ai vécu deux courses difficiles mais je vais continuer à me battre. Il y a des moments difficiles dans une carrière et je suis en plein dedans.
Dès demain (sur la mass-start, ndlr), j’aurai une nouvelle chance et je vais me battre avec les armes du moment. Je vais surtout essayer de mettre vraiment les choses en place au niveau du tir parce que c’est la seule chose que je peux gérer, contrairement à ma forme en ski.”
Crédit photo : Manzoni/NordicFocus
