Johannes Boe, en quête d’un sixième gros globe de cristal cet hiver, se méfie de l’équipe de France.
Johannes Boe prêt pour une nouvelle razzia
Johannes Boe a vécu une préparation en deux temps. Après cinq mois à s’entraîner en solitaire pour rester auprès de sa famille, le Norvégien a rejoint ses compatriotes sur les deux derniers rassemblements avant l’ouverture de l’hiver : À Lavazè (Italie) en octobre et en ce moment même à Beitostølen (Norvège). Ce week-end, il prendra part aux sélections de Sjusjoen, et ce, à deux semaines du coup d’envoi de la coupe du monde. Le numéro un mondial sortant sera en quête d’un sixième gros globe de cristal pour devenir l’égal d’Ole Einar Bjoerndalen.
Des rêves de cristal mais aussi d’or pour le natif de Stryn qui a évidemment dans le viseur les championnats du monde de Lenzerheide en février. À quelques jours des premières courses sur neige, Johannes Boe semble serein et prêt à livrer bataille : “Les batteries sont rechargées et il n’y a pas de pensées parasites, juste un état d’esprit positif en mode attaque, confie le Scandinave dans les colonnes de Ski Chrono. Mon corps est en bonne forme, le tir se passe bien. Maintenant, il s’agit juste d’assembler les pièces du puzzle pour bien démarrer l’hiver. Je suis prêt à commencer et j’ai hâte de m’amuser et de faire de bonnes courses avec mes rivaux.”
“C’est clairement les championnats du monde (l’objectif de sa saison, ndlr), mais le gros globe est aussi un objectif important. Je veux tout et cela commence par des bonnes courses à Kontiolahti.”
Johannes Boe face à ses coéquipiers… et face aux Français ?
Pour rester le maître incontesté de la discipline, Johannes Boe devra prendre le meilleur sur ses coéquipiers (six Norvégiens aux sept premières places du classement général la saison dernière). Mais le quintuple champion olympique n’oublie pas les Français : “Je pense que ce seront nos principaux rivaux (les Bleus, ndlr) ! L’année dernière n’a pas été une bonne saison pour l’équipe de France, mais ils se sont entraînés fort pour revenir. Et vous savez, c’était leur première année avec des nouveaux entraîneurs, et il peut y avoir besoin d’un peu de temps pour que le nouveau système fonctionne.”
Un retour au premier plan des Tricolores serait d’ailleurs une bonne chose pour le biathlon selon Johannes Boe : “Nous avons suffisamment de talents au sein de l’équipe pour nous tirer vers le haut entre nous. Mais bien sûr que nous avons aussi besoin des autres nations. Sur le long terme, avoir qu’une seule nation au top n’est pas une bonne chose pour la discipline.”
Crédit photo : Manzoni/NordicFocus
