Sophie Chauveau a décroché la deuxième place du sprint d’Hochfilzen ce vendredi. Une très belle réaction de la Bornandine après une première étape difficile.
Après l’obscurité de Kontiolahti, l’éclaircie d’Hochfilzen pour Sophie Chauveau
À Kontiolahti la semaine dernière pour l’ouverture de la coupe du monde, Sophie Chauveau s’était manquée : 69e de l’individuel court, 50e du sprint et non qualifiée pour la mass-start. Une première étape ratée qui la mettait en grand danger pour la suite de l’hiver.
Avec une place en moins pour les Bleues la semaine prochaine au Grand Bornand, la native de Genève devait obligatoirement rebondir pour conserver sa place en coupe du monde. Une réaction attendue et survenue dès ce vendredi Hochfilzen. Avec le sans-faute au tir et le huitième temps de ski, Sophie Chauveau est montée sur le deuxième podium individuel de sa carrière en prenant la deuxième place. Elle a même longtemps cru en la victoire. Mais Franziska Preuss a finalement eu le dernier mot pour 7.7 secondes.
Une magnifique deuxième place synonyme de meilleure performance en carrière pour la Bornandine, mais aussi de soulagement comme elle l’a confié au micro de la chaîne l’Équipe après la course : “Il y a énormément de soulagement. J’avoue que la semaine dernière a été extrêmement dure, je pense que ma famille peut en attester, ça n’a pas toujours été gai de m’avoir au téléphone. J’ai dû travailler sur moi-même pour me reprendre en main et me remotiver. On a beaucoup travaillé le tir en arrivant ici (à Hochfilzen, ndlr), je me suis dit que je voulais reprendre une page blanche et tout réécrire. J’ai aussi beaucoup parlé avec les coachs, je pense que c’était une bonne chose à faire.
La semaine passée j’étais 57e, aujourd’hui je suis 2e. On en rigolait avec les filles parce que je n’étais encore pas dans le classement général jusqu’à aujourd’hui. Ça fait du bien de me retrouver, de nouveau être moi-même, être naturelle et de faire le biathlon que je sais faire, pour lequel je me suis entrainée tout l’été. J’ai l’impression d’être plus légère, de pouvoir souffler là (par rapport à la place en moins dans le groupe dames pour l’étape du Grand Bornand, ndlr).”
Crédit photo : Authamayou/NordicFocus
