Coupe du Monde

Hanna Öberg : « Gagner le général est le plus important »

Hanna Öberg - Sven Hoppe/dpa

Sacrée championne olympique en 2018 et mondiale en 2019, Hanna Öberg rêve désormais de s’installer dans le fauteuil de numéro une mondiale.

Objectif gros globe cet hiver ?

Quatrième du dernier général de la Coupe du Monde, Hanna Öberg figure parmi les favorites pour décrocher son premier gros globe de cristal cet hiver. Satisfaite de sa préparation, la championne olympique de l’individuel est assez confiante malgré des prochains mois qui s’annoncent incertains.

« Ma préparation s’est déroulée comme prévu. Je pense que je suis en forme. Après les courses d’Idre on aura encore quelques semaines pour travailler sur les détails. »

« Déjà, je suis contente que nous ayons été autorisés à courir. Si toutes les courses dans leur format ont été maintenues, tout le reste changera radicalement. Mais pour moi, il n’y a aucun problème à vivre confinée et à être limitée dans les déplacements. Donc ce sera même un avantage sur d’autres athlètes. »

La lutte pour le général féminin cet hiver s’annonce exceptionnelle et indécise. Entre les Norvégiennes, les Italiennes, Denise Herrmann, Hanna Öberg et pourquoi pas les Françaises, les prétendantes sont nombreuses. Déjà championne olympique et championne du monde à 25 ans, le gros globe de cristal reste la dernière récompense prestigieuse à décrocher pour la Suédoise. Elle espère un jour pouvoir s’installer dans le fauteuil de numéro une mondiale… et pourquoi pas dès cette saison ?

« Remporter le général est très prestigieux en biathlon, et j’espère qu’un jour je pourrai le faire. Mais pour cela, je dois me concentrer sur chaque course, chaque tir, chaque tour de piste. Par rapport à remporter un titre de championne du monde, gagner le général de la Coupe du monde est plus important pour moi. Mais de toute façon, j’aimerais tout gagner. »

Avant de se lancer dans sa quête de cristal, Hanna Öberg sera alignée ce week-end sur les courses d’Idre. Deux courses individuelles sont programmées.

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Crédit photo : Sven Hoppe/dpa