Coupe du Monde

Fabien Claude : « Mon objectif, c’est d’être champion olympique »

Dixième mondial à l’issue de la dernière saison, Fabien Claude rêve de se parer d’or dans moins de trois ans aux Jeux Olympiques de Milan-Cortina.

Les JO 2026 dans le viseur de Fabien Claude

Comme la très grande majorité des biathlètes, Fabien Claude a lancé sa préparation au début du mois de mai. Après une reprise en douceur, le Vosgien de 28 ans a pris part cette semaine, dans les Hautes-Alpes, au premier stage de cette intersaison avec le groupe masculin français. Une première sous les ordres de Simon Fourcade et Jean-Pierre Amat.

Fabien Claude (FRA) © Thibaut/NordicFocus

Si la préparation s’annonce longue en attendant l’ouverture de la prochaine saison (6 mois), la motivation est là pour le Tricolore, classé à la dixième place mondiale l’hiver dernier. Toujours en quête de sa première victoire individuelle sur la coupe du monde, Fabien Claude se projette jusqu’aux Jeux Olympiques de Milan-Cortina en 2026. Le champion du monde de relais va tout mettre en œuvre pour conquérir l’or olympique dans moins de trois ans.

« Je vais mettre en place des axes de travail pour progresser avec en point de mire les JO 2026, a expliqué le Français à CNews. Mon objectif, c’est d’être champion olympique à Milan. Peu importe la course. Je vais tout faire et tout mettre en place pour y arriver. Et cela passe évidemment par des résultats en Coupe du monde et des victoires. Car c’est compliqué de me lancer dans les Jeux et de dire que mon objectif est d’être champion olympique sans avoir la moindre victoire. C’est un peu se mentir à soi-même. Même si sur une course d’un jour tout est possible et c’est ce qui fait souvent la beauté des Jeux. »

Johannes Thingnes Boe (NOR), Fabien Claude (FRA) © Authamayou/NordicFocus

Pour atteindre cet objectif « d’or et de neige », Fabien Claude devra notamment faire face à Johannes Boe, vainqueur avec autorité de son quatrième gros globe de cristal en mars.

« Il nous a vraiment écrasé et détruit cet hiver. C’est compliqué de commencer une course quand il est présent et qu’on sait que cela va être compliqué de rivaliser. Mais il faut savoir rester concentré sur soi-même pour essayer de réaliser le meilleur résultat et profiter d’une éventuelle défaillance. Je ne suis pas du genre à partir battu d’avance. À l’époque (chez les jeunes, ndlr), il écrasait déjà toutes nos catégories, mais encore plus que ce qu’il fait aujourd’hui. Par exemple, sur un sprint, je ne passais jamais sous la minute d’écart. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. C’est porteur d’espoirs car je me dis que je peux combler ce gap qui nous sépare. »

Crédit photo : Thibaut/NordicFocus