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Émilien Jacquelin : « Prêt à faire de grandes choses »

Émilien Jacquelin AFP / Marco Bertorello

Numéro cinq mondial et paré d’or à Antholz, Émilien Jacquelin entamera la prochaine saison avec un nouveau statut et de grandes ambitions.

Une dernière saison exceptionnelle

25 ans en juillet, Émilien Jacquelin aborde la prochaine saison avec un tout nouveau statut. Ses premiers podiums individuels, une cinquième place au général de la Coupe du Monde et surtout deux titres de champion du monde à Antholz. Le dernier hiver a permis au Villardien de franchir une étape importante dans sa jeune carrière.

« J’ai commencé cette saison en voulant juste être moi-même, pour prouver à mon entraîneur que j’ai ma place en Coupe du Monde. Je voulais montrer ma façon de faire du biathlon : tirer vite et essayer de faire de mon mieux à chaque fois, ne pas avoir peur de Martin ou de qui que ce soit. J’avais confiance en moi. Mais je ne pensais pas devenir champion du monde », a-t-il avoué à l’IBU.

Ambitieux et affamé

Après une remise en route difficile cet été, Émilien Jacquelin est désormais prêt à en découdre, plus affamé que jamais. Satisfait de sa préparation, il sait que la saison risque d’être particulière avec la crise sanitaire et le manque d’ambiance sur place. Mais pas de quoi freiner les ambitions du Français, bien décidé à relever ce nouveau challenge.

« Je sens que j’ai progressé (ndlr : cet été), je suis plus rapide, plus fort et plus endurant. Je pense que je peux être plus régulier cette saison. »

« Je veux un jour gagner le classement général. Je prends beaucoup de plaisir quand ma forme est bonne. Je veux prendre du plaisir et partager avec le public et la foule. J’aime quand il y a beaucoup de monde. Ce sera différent sans la foule lors des prochaines courses. C’est un nouveau défi, mais j’aime les défis. Je veux me prouver à moi-même et à tout le monde que je peux faire de grandes courses ».

« À mesure que la saison approche, j’ai de plus en plus faim chaque jour. Je suis vraiment nerveux, heureux de ressentir ça. Je pense que si vous ressentez cela, c’est parce que vous êtes prêt. Vous ne pouvez pas être stressé si vous n’êtes pas prêt à faire de grandes choses. »

Interview complète à retrouver ICI.

Crédit photo : AFP / Marco Bertorello