Alors que tout le monde pensait que l’équipe de France féminine possédait un quota de quatre places pour le sprint de demain, l’IBU a apporté des précisions, 24 heures avant la course, qui changent complètement la donne.
Le gros couac de l’IBU
Un gros raté et même un petit fiasco de la part de la fédération internationale de biathlon. Durant la dernière intersaison, l’IBU avait annoncé un nouveau règlement pour les championnats du monde : qu’ils ne soient plus comptabilisés pour les différents classements de la coupe du monde, mais aussi un changement au niveau des quotas.
À la lecture de la règle 12.6.1.1.1.b, tout le monde avait compris qu’une nation devait classer cinq athlètes dans le top 15 du classement général de la coupe du monde pour avoir le même nombre de places (5) sur les courses individuelles aux Mondiaux d’Oberhof. Mais à la veille du sprint féminin, l’IBU s’est dit qu’il était peut-être temps d’apporter quelques précisions supplémentaires sur ce nouveau point. Dans un communiqué, elle annonce que ce n’est pas cinq, mais un seul athlète dans le top 15 qui permet aux nations d’avoir un quota de cinq places.
Une information qui bouleverse tout et qui prend de court beaucoup de pays. C’est notamment le cas de la Norvège qui a dû appeler en urgence Endre Stroemsheim et Juni Arnekleiv pour compléter les rangs scandinaves. Même chose pour la Suède, possédant six places sur le sprint masculin de samedi alors qu’ils ne sont que cinq en Allemagne !
L’équipe de France est également impactée. Alors que les Françaises pensaient être quatre au départ demain, elles seront finalement cinq. Sophie Chauveau, normalement remplaçante avec Caroline Colombo, devrait donc être de la partie en compagnie de Julia Simon, Anaïs Chevalier-Bouchet, Lou Jeanmonnot et Chloé Chevalier. Elles seront aussi cinq sur l’individuel de la semaine prochaine, tandis que le groupe masculin pourra présenter six garçons (avec le quota personnel de Quentin Fillon Maillet, champion olympique en titre du 20 kilomètres), au lieu de cinq comme compris précédemment.
Par l’intermédiaire de son responsable de la communication, Christian Winkle, l’IBU a tenté de s’expliquer (et de se dédouaner) sur cette confusion qui entoure les quotas pour ces championnats du monde…
« Tout le monde ne l’a peut-être pas vu et tout le monde ne l’a peut-être pas bien compris (le nouveau point de règlement, ndlr). C’est un bon rappel que nous devons améliorer notre communication avec les équipes lorsque de nouvelles règles apparaissent. »
« Cette règle a été approuvée lors d’un congrès auquel toutes les fédérations nationales ont participé, tout le monde était là. Et puis la règle a été publiée dans le règlement. Je ne veux blâmer personne, mais ils doivent lire le règlement et nous devons améliorer notre communication. »
On a connu mieux de la part de l’IBU.
Crédit photo : Reichert/NordicFocus
