Quatrième de la mass-start, Anaïs Chevalier-Bouchet est passée à une balle de la médaille, voire du titre, sur la dernière épreuve des Mondiaux d’Oberhof.
Anaïs Chevalier-Bouchet a tout donné
Anaïs Chevalier-Bouchet n’a pas réussi à valider son objectif de la saison dans le land de Thuringe : décrocher pour la première fois l’or mondial. Mais la biathlète iséroise n’est pas passée loin de l’exploit ce dimanche sur la course des reines.
Déterminée, la Française a pris en main la course jusqu’au tout dernier tir. Parfaite jusque-là derrière la carabine, elle se retrouvait au duel face à son compatriote Julia Simon. Malheureusement, chacune visitera l’anneau de pénalité pour effectuer 150 mètres supplémentaire. Une erreur permettant à Hanna Oeberg et Ingrid Tandrevold d’entamer la dernière boucle en tête.
Ressorties troisième et quatrième de leur tour de pénalité à 10 secondes de la Suédoise, les deux tricolores se disputaient la médaille de bronze, voire mieux. Mais Anaïs Chevalier-Bouchet n’arrivera pas à tenir les skis de la numéro une mondiale dans le dernier tour. Après avoir tout donné, elle se contentait finalement de la quatrième place d’une mass-start remportée par Hanna Oeberg.
Du chocolat frustrant pour Anaïs Chevalier-Bouchet, mais sans regret, après avoir donné son 100% aujourd’hui. L’Iséroise est apparue très émue en zone mixte…
“Comme je dis à chaque fois, faire le 20/20 c’est exceptionnel et le 19/20 c’est la norme, s’est exprimée Anaïs Chevalier-Bouchet sur la chaîne l’Équipe. J’ai pris la course en main, du début à la fin, je n’ai pas de regrets. Il manque une balle, c’est comme ça. En tout cas j’ai joué, je me suis donnée les moyens pour jouer la médaille jusqu’au bout. Quatrième ce n’est pas la moins pire des places, il n’y a pas de médaille, mais pas de regrets.”
“Julia est partie très très fort dans la dernière bosse, moi j’ai essayé de lisser. Après j’ai vu que Julia a vraiment eu du mal sur la fin mais c’était déjà trop tard pour moi. Je n’ai pas pu jouer dans ce dernier tour.”
“L’objectif c’était l’or (sur cette quinzaine mondiale, ndlr). Je sais que c’était un objectif, pas insurmontable, mais hyper élevé. Après je n’ai pas de regrets à avoir parce que j’ai joué sur toutes les courses, j’ai essayé de produire mon meilleur biathlon. Le biathlon ce n’est pas toujours lisse. J’ai accepté de perdre, de mettre des balles à côté, d’être moi-même sur les skis. Mais je repars sans regret parce que j’ai donné le max.”
Crédit photo : Manzoni/NordicFocus